Belle est la vie !

Le banc de boisIl était là,  ce banc de bois impatient.  Dans ce parc luxuriant.Le bord du lac nous appelait à une extase.En canot verni sur son eau de topaze.Nous avons écouté notre désirNous nous sommes assis avec plaisirNos corps   étaient droits ; mais petit à petitIls se sont détendusTa main cherchait la mienneLa mienne au chaud dans ta paume Call...

Toi l’inconnu d’hier, Toi l’ami d’aujourd’huiCheveux et barbe poivre et sel.À première vue ton regard m’a réjoui.Même triste il m’a ravi. Défi que je me suis lancé. Défi que j’ai relevé.Défi que j’ai agrémenté.En moi, l’amitié, l’humanité tu as attisées.Tu m’as fait confiance en m’accordant ta vérité.Petit à petit, tes yeux ont pris l’éclat du soleil levant.Fuyant la brume matinale.Faisant place à un sourire éclatant. Laissons nous bercer de ces moments volés à l’autre.Pour, comme deux vieux amis contemplant la vie côte à côte.Qu’elle soit pure comme l’eau de source, ardente. Comme le feu qui consume nos cœurs.Sans que jamais broutilles ne nous séparent.Et que dans nos cœurs amitié perdure.Sans que jamais broutilles ne nous séparent.Et que dans nos cœurs amitié perdure.Nacrey...

L’homme à la barbe blancheHomme, à la barbe blanche. Au beau petit chapeau étrange. Aux yeux ravis qui éclairent ton doux visage. Souviens-toi de cette journée du mois de juin. Où chacun de nous voulut s' amuser.Tu,…je,…nous,…, nous nous sommes apprivoisés. Tu me demandes si je suis française. Me narguer, jamais,Je t’ai raconté n’importe quoi. Magistr...

, Courtisane Je suis la courtisane de ces hommesCelle qui danse au rythme de ses tramesPour plaire aux princes sans citadelleSans égard, sans honneur, sans dentelleJe suis la courtisane de ces hommesCelle qui plaît par ses charmes, par ses larmesPour piquer à leur ego de galantinSans hommage, sans estime, sans valentinJe suis la courtisane de ces hommesQui à l’automne de sa vie à leurs goûts se conforme Pour plaire aux cœurs et réchauffer les sens Sans nulle perception de sa personne qui ressentDéshonneur de ce tumulte intérieur  Qui l’efface du banc de son humanité Je suis la courtisane de ces hommesCelle qui pleure sur un édredon de plumesNacrey...