Le refrain de ton chant
Je le fredonne aussi
Il est de culture noire
Plein d'harmonie
Le soleil de midi
Apporte l'inspiration
Sur la paille morte des champs
Nous le composions
[/size]
Frère, je t'appelle frère
Car nous sommes liés
Par les tourments de la vie
Dans sa complexité
Le malheur à nos portes,
L'injustice notre sort
Nos complaintes, nos soupirs
N'ont eu jamais tort.
L'opprobe et la misère
Nous suivent pas à pas
Sur une terre étrangère
Dénommée l'Amérique
Pour nous faire oublier
Le sol de l'Afrique.
Frère, je t'appelle frère,
Tu es mon frère
Le sang qui coule
De nos veines nous altère
A affirmer notre identité
Dans une civilisation
Où nous sommes nés.
Nos pieds et mains
Sont encore enchaînés
Nous entonnons en sanglots
Notre mélopée,
Hymne aux dieux africains
Hymne à nos aïeux
Le sort de cette géhenne
Diffère de celui des cieux.
Je te salue frère,
Tu es mon frère
Les stigmates des coups de fouets
Terrorisent notre chair
Nous buvons nos larmes
Mangeons nos soupirs
Nous n'avons jamais
Cessé de gémir.
Que tu sois de l'Afrique,
De l'Europe ou de l'Amérique
Tu es mon frère de sang
Nous sommes identiques
Nos jours sont tissés
De vive colère
Prête à détonner
La foudre du tonnerre.
Le fait d'être nègre
Ne peut nous supplicier
La couleur de notre peau
Met en nous la fierté
De chanter nos patries
De vénérer nos pères
De crier liberté
Jusqu'à l'autre bout de la terre.
Chaque jour qui se lève
Nous raffermit le courage,
Nos yeux furieux
Toujours furieux de rage
Marque notre destinée
Dans cet étrange continent
Où des milliers de frères
Ont connu des tourments.
Bientôt le jour viendra
Pour nous émanciper,
Des quatre coins de la terre
Le mot d'ordre est lançé
Tiens cette poignée de mains
Dis ce que tu ressens
Frère je t'appelle frère
Tu es mon frère de sang.
Je le fredonne aussi
Il est de culture noire
Plein d'harmonie
Le soleil de midi
Apporte l'inspiration
Sur la paille morte des champs
Nous le composions
[/size]
Frère, je t'appelle frère
Car nous sommes liés
Par les tourments de la vie
Dans sa complexité
Le malheur à nos portes,
L'injustice notre sort
Nos complaintes, nos soupirs
N'ont eu jamais tort.
L'opprobe et la misère
Nous suivent pas à pas
Sur une terre étrangère
Dénommée l'Amérique
Pour nous faire oublier
Le sol de l'Afrique.
Frère, je t'appelle frère,
Tu es mon frère
Le sang qui coule
De nos veines nous altère
A affirmer notre identité
Dans une civilisation
Où nous sommes nés.
Nos pieds et mains
Sont encore enchaînés
Nous entonnons en sanglots
Notre mélopée,
Hymne aux dieux africains
Hymne à nos aïeux
Le sort de cette géhenne
Diffère de celui des cieux.
Je te salue frère,
Tu es mon frère
Les stigmates des coups de fouets
Terrorisent notre chair
Nous buvons nos larmes
Mangeons nos soupirs
Nous n'avons jamais
Cessé de gémir.
Que tu sois de l'Afrique,
De l'Europe ou de l'Amérique
Tu es mon frère de sang
Nous sommes identiques
Nos jours sont tissés
De vive colère
Prête à détonner
La foudre du tonnerre.
Le fait d'être nègre
Ne peut nous supplicier
La couleur de notre peau
Met en nous la fierté
De chanter nos patries
De vénérer nos pères
De crier liberté
Jusqu'à l'autre bout de la terre.
Chaque jour qui se lève
Nous raffermit le courage,
Nos yeux furieux
Toujours furieux de rage
Marque notre destinée
Dans cet étrange continent
Où des milliers de frères
Ont connu des tourments.
Bientôt le jour viendra
Pour nous émanciper,
Des quatre coins de la terre
Le mot d'ordre est lançé
Tiens cette poignée de mains
Dis ce que tu ressens
Frère je t'appelle frère
Tu es mon frère de sang.