Elle est là comme une ombre
Tapie dans sa noirceur
Elle déteste quiconque
Accède au bonheur
Elle souille l’unisson
De ses éclats stridents
Elle étouffe de raison
Les meilleurs sentiments
Elle blasphème l’idéal
Et corrompt l’absolu
De son murmure bestial
Fétide et tenu
Elle change l’or en mitraille
Aliène, désire et tue
Elle se moque des Peuples
Des dieux, des sanctuaires
Elle ondule son corps souple
Rampant et mortifère
Aux quatre coins du monde
Elle assassine chaque jour
L’espoir, l’amour
Grimaçant dans sa ronde
Éternelle létale, cruelle
Un soupçon de regret,
Un zeste d’amertume,
Mais cynique est sa prose
Quand elle est démasquée
Menaçante à qui ose
Publiquement la défier
Elle enchaîne les hommes
Les empêche d’espérer
Les rend tels des gnomes
Serviles et apeurés
Elle est là comme une ombre
Tapie dans sa noirceur
Elle déteste quiconque
Accède au bonheur.
Tapie dans sa noirceur
Elle déteste quiconque
Accède au bonheur
Elle souille l’unisson
De ses éclats stridents
Elle étouffe de raison
Les meilleurs sentiments
Elle blasphème l’idéal
Et corrompt l’absolu
De son murmure bestial
Fétide et tenu
Elle change l’or en mitraille
Aliène, désire et tue
Elle se moque des Peuples
Des dieux, des sanctuaires
Elle ondule son corps souple
Rampant et mortifère
Aux quatre coins du monde
Elle assassine chaque jour
L’espoir, l’amour
Grimaçant dans sa ronde
Éternelle létale, cruelle
Un soupçon de regret,
Un zeste d’amertume,
Mais cynique est sa prose
Quand elle est démasquée
Menaçante à qui ose
Publiquement la défier
Elle enchaîne les hommes
Les empêche d’espérer
Les rend tels des gnomes
Serviles et apeurés
Elle est là comme une ombre
Tapie dans sa noirceur
Elle déteste quiconque
Accède au bonheur.