Il est des heures sombres
Où enfle le néant
De ces moments terribles
Où l'on fait le bilan
Et l'on se sent blessé
A force de n'être rien
On comprend qu'exister
Est notre unique besoin
Présomptueux quatrains ...
Qu'en restera-t-il demain ?
Pleins d'envolées lyriques
D'images pathétiques
On s'insurge on déclame
On dénonce avec flamme
On dépeint avec grâce
Croyant toucher aux nues
Combien, à notre place
Se sont-ils déjà vus
Poètes adulés ?
Aèdes encensés ?
On s'invente un talent
Aux abonnés absents
On se pique de rimer
Comme ceux du Panthéon
Et on est tout juste bon
A onomatoper ....
Lucidité terrible
Va, laisse-moi en paix
Des fantasmes sont moins vides
Qu'une vie de regrets
Où enfle le néant
De ces moments terribles
Où l'on fait le bilan
Et l'on se sent blessé
A force de n'être rien
On comprend qu'exister
Est notre unique besoin
Présomptueux quatrains ...
Qu'en restera-t-il demain ?
Pleins d'envolées lyriques
D'images pathétiques
On s'insurge on déclame
On dénonce avec flamme
On dépeint avec grâce
Croyant toucher aux nues
Combien, à notre place
Se sont-ils déjà vus
Poètes adulés ?
Aèdes encensés ?
On s'invente un talent
Aux abonnés absents
On se pique de rimer
Comme ceux du Panthéon
Et on est tout juste bon
A onomatoper ....
Lucidité terrible
Va, laisse-moi en paix
Des fantasmes sont moins vides
Qu'une vie de regrets