L'IVROGNE
Traîtresse, comment a-tu osée ?
Tu m'avais promise l'ivresse
Et je fus saoul à en gerber
A en pleurer de détresse
Tellement mon corps fut agité
LA BOISSON
Fumier, quel culot insolent
De m'avoir ainsi rejetée !
J'étais pourtant si calfeutrée
Dans tes entrailles chaudes et maintenant
Je gis sur le sentier, manant !
L'IVROGNE
Que nenni ! Je nie et je nie !
Ton arme infernale, la nausée
Connaît fort bien son affaire
Et si je m'étais alité
J'aurai fait de ce lit un cimetière !
LA BOISSON
La bouffonnerie est à la mode
Semblerait-il. Qu'au moins, vieillard,
Gardiez-vous votre engouement
Pour les petites frivolités
Tel le bon vin ou le Cynar
L'IVROGNE
C'est assez ! Je m'en vais guérir
De mes mots, et c'est du repos
Que mon pauvre foie se remettra
De ton infâme sournoiserie,
Ô fantôme de mes fantaisies
LA BOISSON
Dors bien vieux fou et à demain !
Traîtresse, comment a-tu osée ?
Tu m'avais promise l'ivresse
Et je fus saoul à en gerber
A en pleurer de détresse
Tellement mon corps fut agité
LA BOISSON
Fumier, quel culot insolent
De m'avoir ainsi rejetée !
J'étais pourtant si calfeutrée
Dans tes entrailles chaudes et maintenant
Je gis sur le sentier, manant !
L'IVROGNE
Que nenni ! Je nie et je nie !
Ton arme infernale, la nausée
Connaît fort bien son affaire
Et si je m'étais alité
J'aurai fait de ce lit un cimetière !
LA BOISSON
La bouffonnerie est à la mode
Semblerait-il. Qu'au moins, vieillard,
Gardiez-vous votre engouement
Pour les petites frivolités
Tel le bon vin ou le Cynar
L'IVROGNE
C'est assez ! Je m'en vais guérir
De mes mots, et c'est du repos
Que mon pauvre foie se remettra
De ton infâme sournoiserie,
Ô fantôme de mes fantaisies
LA BOISSON
Dors bien vieux fou et à demain !