Quand la douce chaleur d'un Soleil
Au lieu d'innonder notre âme de lumière
Détruit le corps, frappe et le casse
Quand le chèvrefeuille du mois de juin
Plutôt que d'enivrer de sa suave senteur
S'assèche, meurt et fait place aux rudérales
Quand la douce brise d'un matin d'été
Ne caresse plus le visage de sa douce haleine
Mais fouette, fracasse l'esprit d'une rude froidure
Quand le blanc de mes yeux
Normalement nacré, fluide de mille joies
Rubescent, s'est chargé d'un incendie de larmes
Quand le sourire du monde
Le sourire de sa flore et de son ciel
Abattu, s'engrise et se douloit de ma misère
Ne restent que des mots
Venant, s'en allant, mes utlimes alliés
Pour traduire ma douleur
Ne restent plus que des phrases
N'attendant que d'être formées
Pour écrire mes peines
Ne reste qu'un poème
Miséreux et délabré
Qui s'effacera comme le vent...
.
Au lieu d'innonder notre âme de lumière
Détruit le corps, frappe et le casse
Quand le chèvrefeuille du mois de juin
Plutôt que d'enivrer de sa suave senteur
S'assèche, meurt et fait place aux rudérales
Quand la douce brise d'un matin d'été
Ne caresse plus le visage de sa douce haleine
Mais fouette, fracasse l'esprit d'une rude froidure
Quand le blanc de mes yeux
Normalement nacré, fluide de mille joies
Rubescent, s'est chargé d'un incendie de larmes
Quand le sourire du monde
Le sourire de sa flore et de son ciel
Abattu, s'engrise et se douloit de ma misère
Ne restent que des mots
Venant, s'en allant, mes utlimes alliés
Pour traduire ma douleur
Ne restent plus que des phrases
N'attendant que d'être formées
Pour écrire mes peines
Ne reste qu'un poème
Miséreux et délabré
Qui s'effacera comme le vent...
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