
POETE, Parhal, Extraits des Nocturnes, poésie et poèmes.
Posté par Parhal un poète,
24 juin 2008
·
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poésie poète poème musique théatre danse

LE COUP DE TORCHON
Le coup de torchon des anciennes vaisselles
n'essuient plus les jolies porcelaines
l'existence tourbillonne en rondelle
les avions planent en dessous du soleil
des voyages toujours plus bas que terre
parures aux perles de cirque sans trophée
divertissent les issues du métropolitain
L'amour de mes promenades le matin
granits bretons dans les rues parisiennes
cheveux gominés sur le front de la haine
découverte des individus sans soleil
toile de pognon sur le cul des blue-jeans
le facho a la même muselière que son chien
le dos rasé pour ne pas attraper des puces
La seine est jolie quand les photos sont belles
une belle personne se miroite en prunelle
satin scintillant aux mille doigts de fée
les ponts passagers des temps oubliés
la scène est jolie quand les prises sont belles
Pendant ce temps les singes
s'amusent à faire de la politique
les affluences ne votent plus
elles préfèrent flâner au marché
dimanche sans pluie plus de cascade
ils sont entre eux pour gommer
l'amusement avec le trop peu...
le prix de votre café
achète le repas du midi
avec les couleurs du Pays
Vous-même ne les connaissez pas
vos enfants grandissent en ignorance de vie
vous-même voulez nous donnez des leçons
des marches sur les escaliers pour escalader
des rampes pour décliner plus vite en bas
des manèges d'enfants qui tournent en rond
Vous tournez dans le rond
Pour une pièce d'un euro
tu bouffes du caviar connard
le repos des gens rend tes siestes tristes
tu bouffes du connard caviar
tes mains sont sans ligne
tu n'as même pas la dignité
des putains que tu niques
comme si tu trahissais ta mère
Vous êtes des fleurs roses sans couleur
Un lys qui ressemble au cul
de la feuille des orties
je vous offre de l'urticaire
une destinée à te gratter la peau à vif
distinction de ton intérieur
vous êtes des géants de la miniature
placés sur des plans médiatiques
les papiers des journaux de vos conneries
finissent toujours en feu de cheminée
Vous ne soutenez pas la nuit des temps
C'est comme ca
vous continuez avec vos connaissances de l'être
vous continuez à être
Devant
jamais dans le fond de la classe
armée de mauvais supers élèves
vous avez toujours besoin d'un maître
vous ne savez pas vivre seul
Les diodes de vos cerveaux
ignorent l'amour de l'enfant
La terre tourne
Avez-vous oubliez que la terre tourne?
La terre tourne
vous vous suivez avec des visions
remplies de lunettes noires
Les pauvres c'est vous
les riches c'est nous
On est heureux
vous êtes hideux
avec des multiplications
par deux
je vous hais je vous hais
sans culture sans trace
sans couleur sans métissage
Tu offres des fleurs à ta femme
pour qu'elle te laisse en paix
solde de la tombe beau tombeau
pour coucher ta grand-mère
avec l'argent de ton frère grincheux
il te mange tout cru
sans les artifices qui te cernent
les bâtiments historiques chiâlent
Vos assemblées sont ignobles
elles-même honte de la vie
sans couleur de vignobles
votre société est devenue pâle
je vous hais par moi
vous êtes des jouets
Des pivoines blanches vous parlent,
les jardiniers ne vous attendent
plus depuis longtemps
La pièce jaune
le piège de la vie
lourde dans les poches
plus pesante qu'une baguette
J'ai à coté de moi
une âme qui dort en paix
notre amour ne parle pas
il s'illumine il se reflète
Ta chérie est pour les autres
tu la couvres de diamant
pour ne plus voir son corps
j'espère que tu saigneras
ta peau avec des offrandes
Dieu ne sera jamais là pour t'aider
Les pets de ton haleine
confirment les eucharisties
enfant de coeur sans hostie
soufflent sans larguer les amarres
vivre l'amour sans vouloir
l'éloignement de la vie
Caresse toi avant
de blesser les autres
pas de peau aucun goût
même pas le sel de la mer
Au fond de l'océan les murènes
mangent tout cru
elles recrachent tes artifices
Mon pauvre tu n'es même pas riche
Extrait de Nocturnes III
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La fleur de ma rose
J'ai embrassé la fleur de ma rose
sur ses pétales,
bise légère
comme les nuages, je l'arrose,
des eaux diluées de mon amour à son image,
la terre n'est plus morose,
sur la croisée de notre ciel,
les regards filtrés par l'univers,
les larmes pures du bonheur
mélangent la couleur de nos yeux, le silence est sage,
lianes entremêlées,
souples comme le saule pleureur,
le temps n'a plus d'heure.
Nous marchons sur les vagues
de mon océan en forme de cœur,
pour pénétrer dans l'horizon,
nous retrouvons notre monde,
cette galaxie magique
où la pensée est unique.
Là, où j'embrasse
les pétales de la fleur de ma rose.
Extraits de Nocturnes II
