Depuis longtemps, songe d'amour s'est en allé
Emportant dans ces longs cheveux entremêlés,
La douceur des nuits de fièvre, d'attente et d'ardeur.
Dans des méandres inconnus, à quelqu'arbre dépouillé
J'ai dû accroché mon coeur à une branche sans fleurs.
Depuis, je déambule, à ma recherche.
Les saisons coulent comme l'eau des ruisseaux
Eau pure que l'on ne peut retenir.
J'ai tout oublié du sens de la vie,
J'ai tout oublié des règles de courtoisie.
Sur ma route, j'ai rencontré la dépouille d'un chevalier,
Lui ai volé armure et monture,
Me suis revêtue de ce métal froid, l'indifférence.
Les malheureux saisissent ce qu'ils peuvent pour défence.
Pourtant, toi, patient et solide comme le roc,
Toi, portant nos croix, tu sais, tu dois savoir
Que mon coeur n'est pas mort,
Qu'il palpite encore.
Et chaque battement est pour toi, pour toi seul,
Pour toi, qui porte nos jours avec confiance.
Si je pouvais te dire " je t'aime", demain.
Depuis longtemps, songe d'amour s'en est allé
Se blotir au pays des alliénés.
A.G.
Sinuosités
Mars 2010
Emportant dans ces longs cheveux entremêlés,
La douceur des nuits de fièvre, d'attente et d'ardeur.
Dans des méandres inconnus, à quelqu'arbre dépouillé
J'ai dû accroché mon coeur à une branche sans fleurs.
Depuis, je déambule, à ma recherche.
Les saisons coulent comme l'eau des ruisseaux
Eau pure que l'on ne peut retenir.
J'ai tout oublié du sens de la vie,
J'ai tout oublié des règles de courtoisie.
Sur ma route, j'ai rencontré la dépouille d'un chevalier,
Lui ai volé armure et monture,
Me suis revêtue de ce métal froid, l'indifférence.
Les malheureux saisissent ce qu'ils peuvent pour défence.
Pourtant, toi, patient et solide comme le roc,
Toi, portant nos croix, tu sais, tu dois savoir
Que mon coeur n'est pas mort,
Qu'il palpite encore.
Et chaque battement est pour toi, pour toi seul,
Pour toi, qui porte nos jours avec confiance.
Si je pouvais te dire " je t'aime", demain.
Depuis longtemps, songe d'amour s'en est allé
Se blotir au pays des alliénés.
A.G.
Sinuosités
Mars 2010
Je retrouve avec un réel plaisir ton écriture et son allure romanesque
où l'on se dit pourquoi pas ?
Son mouvement constant, à travers la bruyère et le vent
Je te vois écrire, à la lueur d'un feu de tourbe, dans une maison de mer perdue dans la lande...oui je te vois !