A ma petite opale
Au bord du crépuscule longuement accoudée
Tu contemples en rêvant les colombes cendrées
Que ton grand-père avait aux combles accoutumées.
]
Quelqu'étoile à tes traits semble s'être avivée
Et tes yeux, dans l'azur sombre de la veillée,
Ont un éclat fuyant mais une eau embaumée
Et fraîche comme la source auprès du mur d'entrée.
Le portique de roses hante encore la croisée
Et le charme vivace clôt toujours les allées
Où l'aïeule fanée et lente évidait ses pensées
Au gré d'un fuseau vif, poli par les années.
Et j'allais visitant l'espace d'un pré carré,
Revoir en ma pensée l'ossement délité
Comme l'est par l'hiver toute assise et tout gué.
Flamme qui danse
Sur la pierre nue de l'absence,
Vers les sommets, l'âme s'élance ;
Déjà l'étoile, à tes yeux, se fiance,
Tandis que mes mains illusoires
Raclent la terre dérisoire,
D'où pourtant se puise et s'amenuise
En pure gloire
Ta lumière qui me grise,
Astre du soir.
Geoffrey d. O.
Merci papa !
Au bord du crépuscule longuement accoudée
Tu contemples en rêvant les colombes cendrées
Que ton grand-père avait aux combles accoutumées.
]
Quelqu'étoile à tes traits semble s'être avivée
Et tes yeux, dans l'azur sombre de la veillée,
Ont un éclat fuyant mais une eau embaumée
Et fraîche comme la source auprès du mur d'entrée.
Le portique de roses hante encore la croisée
Et le charme vivace clôt toujours les allées
Où l'aïeule fanée et lente évidait ses pensées
Au gré d'un fuseau vif, poli par les années.
Et j'allais visitant l'espace d'un pré carré,
Revoir en ma pensée l'ossement délité
Comme l'est par l'hiver toute assise et tout gué.
Flamme qui danse
Sur la pierre nue de l'absence,
Vers les sommets, l'âme s'élance ;
Déjà l'étoile, à tes yeux, se fiance,
Tandis que mes mains illusoires
Raclent la terre dérisoire,
D'où pourtant se puise et s'amenuise
En pure gloire
Ta lumière qui me grise,
Astre du soir.
Geoffrey d. O.
Merci papa !
Amicalement
Eric
Aurore
Descendue de ton corps,
L'aurore.
Comme une fleur endormie
Qui colore la vie,
Et je puise à ton puit
cette essence essentielle
qui enivre mon ciel
Les lueurs féeriques
se dessinent, magiques.
Prisonnier de ce nid,
animé de prémices
où s'écoule ma vie.
.........
Descendue de ton corps,
Aurore.
Petite fleur endormie
qui colore nos vies.
Petite tape amicale
qui engendre son cri.
Australe et boréale,
notre Aurore nous sourit.
Merci