Je m'abrutis en galvaudant mon argent dans le jeu. Plus je perds, plus je joue. Je ne désire même pas gagner, non, uniquement jouer. Le jeu prend l'esprit. Et l'esprit pris ne pense plus. Je suis entré dans le troupeau depuis qu'Elle eset partie. 'Un seul être vous manque...............' versait Lamartine. Tout le monde se peuple de sombres souvennirs. Elle est trop belle pour toi, hein Jacques ! Ben elle l'est aussi pour moi.
Ô inconnu, si tu la rencontres, fuis loin, très loin. N'écoute pas la plainte qui monte, stridente et qui te fendra l'âme. Fuis comme on fuit le chant des sirènes.
Aujourd'hui, je marchais en ville. De temps à autre, je sentais mon très long manteau toucher des corps chauds. Etrange sensation que celle d'imaginer sans avoir vu, ce que ce contact aurait pu provoquer. Les yeux baissés sur les pavés du troittoirs, j'ai admiré de belles jambes moulées dans des bas noir. Pourtant aucune cheville n'égalait la sienne. Aucune n'avait ce galbe, cet élan vers le ciel.
Ô femme, qu'as-tu donc fait de moi ? Tu m'as ôté les papilles, arraché les yeux, obturer le nez, tailladé les nerfs de ma peau et emporté mes deux tympans.
Cruelle autant que belle, tu m'as tué un jour d'été. Je me souviens de ta robe volant tandis que tu te balançais au gré de tes envies. Femme, tu es le pire meurtrier que je connaisse et moi masochiste je ne cesse de te chercher.
Dieu ou Satan prend mon âme que je ne puisse plus la perdre, plus jamais. Jamais sauf si c'est ELLE qui revient, avec son rire innocent, avec ses yeux aguicheurs et son corps beau à damner les saints.
Ô inconnu, si tu la rencontres, fuis loin, très loin. N'écoute pas la plainte qui monte, stridente et qui te fendra l'âme. Fuis comme on fuit le chant des sirènes.
Aujourd'hui, je marchais en ville. De temps à autre, je sentais mon très long manteau toucher des corps chauds. Etrange sensation que celle d'imaginer sans avoir vu, ce que ce contact aurait pu provoquer. Les yeux baissés sur les pavés du troittoirs, j'ai admiré de belles jambes moulées dans des bas noir. Pourtant aucune cheville n'égalait la sienne. Aucune n'avait ce galbe, cet élan vers le ciel.
Ô femme, qu'as-tu donc fait de moi ? Tu m'as ôté les papilles, arraché les yeux, obturer le nez, tailladé les nerfs de ma peau et emporté mes deux tympans.
Cruelle autant que belle, tu m'as tué un jour d'été. Je me souviens de ta robe volant tandis que tu te balançais au gré de tes envies. Femme, tu es le pire meurtrier que je connaisse et moi masochiste je ne cesse de te chercher.
Dieu ou Satan prend mon âme que je ne puisse plus la perdre, plus jamais. Jamais sauf si c'est ELLE qui revient, avec son rire innocent, avec ses yeux aguicheurs et son corps beau à damner les saints.