Le vent de ce matin a porté un message
De colère et de feu par tout le paysage,
Les temps sont revenus de la peur de tout autre
Qui emplit nos quartiers, voyez-là qui se vautre !
La haine est de retour, couverte de raison,
Le noir désir de meurtre, en cette occasion,
Revêt le masque blême, hypocrite et fécond
D’un rempart contre qui attenterait au fond.
Cette misère ancienne à désigner autrui
Comme seul artisan de nos maux d’aujourd’hui
Est l’antre sombre où vit cet esprit menaçant.
L’on piétine l’espoir et l’on meurtrit demain
A emprunter encore un si mortel chemin
Qui conduit à ce heurt de larmes et de sang.
De colère et de feu par tout le paysage,
Les temps sont revenus de la peur de tout autre
Qui emplit nos quartiers, voyez-là qui se vautre !
La haine est de retour, couverte de raison,
Le noir désir de meurtre, en cette occasion,
Revêt le masque blême, hypocrite et fécond
D’un rempart contre qui attenterait au fond.
Cette misère ancienne à désigner autrui
Comme seul artisan de nos maux d’aujourd’hui
Est l’antre sombre où vit cet esprit menaçant.
L’on piétine l’espoir et l’on meurtrit demain
A emprunter encore un si mortel chemin
Qui conduit à ce heurt de larmes et de sang.