(En guise de note de lecture estivale de "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" page 281 FOLIO)
Lorsque le crépuscule annonce le silence,
Que le soir qui survient exaspère l'absence
De celui qui n'est plus, de celle qui partit,
Le passant démuni accompagne la nuit.
En cette marche lente, il arrive parfois
Que survienne sans bruit (de son pas qui résonne,
Qui sait ?) une belle et jeune personne,
Fugitive et légère, éclaboussée de joie.
L'obscurité amie la pare en un instant
De grâce singulière et des charmes d'antan
Et il croit voir ici la flèche qui le perce.
Elle s'en va, le quitte, elle est passée menue,
Ephémère Vénus un instant apparue,
Le pas de la Beauté en s'éloignant le berce.
Lorsque le crépuscule annonce le silence,
Que le soir qui survient exaspère l'absence
De celui qui n'est plus, de celle qui partit,
Le passant démuni accompagne la nuit.
En cette marche lente, il arrive parfois
Que survienne sans bruit (de son pas qui résonne,
Qui sait ?) une belle et jeune personne,
Fugitive et légère, éclaboussée de joie.
L'obscurité amie la pare en un instant
De grâce singulière et des charmes d'antan
Et il croit voir ici la flèche qui le perce.
Elle s'en va, le quitte, elle est passée menue,
Ephémère Vénus un instant apparue,
Le pas de la Beauté en s'éloignant le berce.