Lorsque la nuit s'avance à ces côtes nimbées
D'un soleil apaisé, que le bain de midi
A laissé sur les peaux ses traces argentées
Comme en un mariage à la mer infini,
Les marchands de jasmin aux corbeilles paillées
Promènent alentour leurs précieux bouquets
Dont se parent les filles, offrant à ces soirées
L'effluve de l'été dont elles sont l'objet.
Par un geste mutin elles ôtent en riant
Le léger cordon rouge entourant les corolles
Et libèrent l'essence au goût de barcarolle
Dont le chaud souvenir vivra chez leurs amants
Qui les verront, rêveuses, au plus creux de leurs draps,
Le parfum d'hier soir accroché à leurs bras.
D'un soleil apaisé, que le bain de midi
A laissé sur les peaux ses traces argentées
Comme en un mariage à la mer infini,
Les marchands de jasmin aux corbeilles paillées
Promènent alentour leurs précieux bouquets
Dont se parent les filles, offrant à ces soirées
L'effluve de l'été dont elles sont l'objet.
Par un geste mutin elles ôtent en riant
Le léger cordon rouge entourant les corolles
Et libèrent l'essence au goût de barcarolle
Dont le chaud souvenir vivra chez leurs amants
Qui les verront, rêveuses, au plus creux de leurs draps,
Le parfum d'hier soir accroché à leurs bras.