Halfaouine Anouar Brahem
Lorsque je pars en rêve
Au jardin des délices
Tout rayonnant de sève
Des jasmins en calices,
Je tressaille à l'appel
De l'oud et sa rosace
S'ouvrant en sons de miel
A l'archet qui l'enlace.
Les flûtes bédouines
Et l'alto déchirant
Disent les nuits salines
Au tambourin vibrant.
La darbouka s'anime
Sous ce rythme frappé
Quand le qanoun arrime
Le rebond de l'été.
Et l'archet recourbé
Du rebab à l'antique
Tire du bois creusé
D'Ifriqiya le cantique.
C'est toute la musique
Arabo-andalouse
Dont je me veux, magique,
La gardienne jalouse.
Et l'âme se libère
Dans cette vibration
Musicale et altière
Qui bat en sa scansion.
Lorsque je pars en rêve
Au jardin des délices
Tout rayonnant de sève
Des jasmins en calices,
Je tressaille à l'appel
De l'oud et sa rosace
S'ouvrant en sons de miel
A l'archet qui l'enlace.
Les flûtes bédouines
Et l'alto déchirant
Disent les nuits salines
Au tambourin vibrant.
La darbouka s'anime
Sous ce rythme frappé
Quand le qanoun arrime
Le rebond de l'été.
Et l'archet recourbé
Du rebab à l'antique
Tire du bois creusé
D'Ifriqiya le cantique.
C'est toute la musique
Arabo-andalouse
Dont je me veux, magique,
La gardienne jalouse.
Et l'âme se libère
Dans cette vibration
Musicale et altière
Qui bat en sa scansion.