Arpèges ondulants du climat de la nuit
S'égrènent au miroir de la lumière enfuie
Et le prélude au soir s'en vient en harmonie
En tempo cadencé de l'obscur qui s'ensuit.
Voici que le clavier au dessein mélodique
Compose en contrepoint un décor crescendo
Tandis que l'heure bleue au reflet de topique
Parfume de silence un jeu pianissimo.
Dans l'ombre dévolue au diapason du rêve
L'écho du souvenir monte en gamme et s'élève
En une partition qui déploie ses grand-voiles
Les notes de passage en subtile échappée
Savent, libres enfin, glissant sur la portée
A notre âme endormie rallumer les étoiles.
S'égrènent au miroir de la lumière enfuie
Et le prélude au soir s'en vient en harmonie
En tempo cadencé de l'obscur qui s'ensuit.
Voici que le clavier au dessein mélodique
Compose en contrepoint un décor crescendo
Tandis que l'heure bleue au reflet de topique
Parfume de silence un jeu pianissimo.
Dans l'ombre dévolue au diapason du rêve
L'écho du souvenir monte en gamme et s'élève
En une partition qui déploie ses grand-voiles
Les notes de passage en subtile échappée
Savent, libres enfin, glissant sur la portée
A notre âme endormie rallumer les étoiles.