A l'heure où s'en va le soleil,
Quand toute paix enfin versée
Dans un déploiement vermeil
Clôt, crépuscule, la journée,
Lorsque Phoebus en safranée
Plonge en descente fastueuse,
Qu'il est doux de voir ébauchée
De la nuit l'âme précieuse.
Le ciel en habit de sommeil
Ramène la douce vesprée
Revenue au simple appareil
De sa tunique parfumée.
Vénus, parfaite en sa montée,
Inscrit sa face lumineuse
Et démontre ainsi déployée,
De la nuit l'âme précieuse.
C'est du mystère alors l'éveil,
Le moment où sorcière et fée
Au fond des bois tiennent conseil
En une magie libérée.
La lune au plus haut exhaussée
S'unit à l'ombre délicieuse
Pour que soit aussi révélée
De la nuit l'âme précieuse.
Prince, je prie d'être exaucée
En demande respectueuse
A mon cœur de garder gravée
De la nuit l'âme précieuse.
Quand toute paix enfin versée
Dans un déploiement vermeil
Clôt, crépuscule, la journée,
Lorsque Phoebus en safranée
Plonge en descente fastueuse,
Qu'il est doux de voir ébauchée
De la nuit l'âme précieuse.
Le ciel en habit de sommeil
Ramène la douce vesprée
Revenue au simple appareil
De sa tunique parfumée.
Vénus, parfaite en sa montée,
Inscrit sa face lumineuse
Et démontre ainsi déployée,
De la nuit l'âme précieuse.
C'est du mystère alors l'éveil,
Le moment où sorcière et fée
Au fond des bois tiennent conseil
En une magie libérée.
La lune au plus haut exhaussée
S'unit à l'ombre délicieuse
Pour que soit aussi révélée
De la nuit l'âme précieuse.
Prince, je prie d'être exaucée
En demande respectueuse
A mon cœur de garder gravée
De la nuit l'âme précieuse.