Les volets se sont clos sur la chambre endormie
Où un dernier rayon emprisonné s'élance
En flèche de lumière estivale, alanguie,
Tout empli de grains d'or qu'on dirait en partance.
Une toile légère abrite la dormeuse
Aux reins de qui demeure, odorant paysage,
Souvenir d'Aphrodite en sa poudre soyeuse,
Un peu de sable blond en minuscule plage.
Dans le silence frais où chante une fontaine,
Elle accroche son rêve à son mât de misaine,
Dans son sommeil murmure un départ orangé.
Elle sourit en songe aux secrets scintillants
De son âme, aux bouquets, aux demains chatoyants
Et au baiser du soir du prince capturé
Où un dernier rayon emprisonné s'élance
En flèche de lumière estivale, alanguie,
Tout empli de grains d'or qu'on dirait en partance.
Une toile légère abrite la dormeuse
Aux reins de qui demeure, odorant paysage,
Souvenir d'Aphrodite en sa poudre soyeuse,
Un peu de sable blond en minuscule plage.
Dans le silence frais où chante une fontaine,
Elle accroche son rêve à son mât de misaine,
Dans son sommeil murmure un départ orangé.
Elle sourit en songe aux secrets scintillants
De son âme, aux bouquets, aux demains chatoyants
Et au baiser du soir du prince capturé