En ses vertes années le poète en son jeu
Caresse le destin de sa lyre pourprée,
Chante de sa voix d'or la vermeille épopée
De héros couronnés de lauriers et de feu.
En ses mots de topaze, en paroles sépia,
Il reconstruit ce monde aux couleurs opaline,
Vit son rêve pourtant en chair et incarnat,
Tandis que sa pensée s'envole en ivoirine.
Il affirme sans crainte en son âme diaprée
Avoir en songerie reconnu, bigarrée,
La lune, son amie, tout de jade ouvragée,
Les vagues essentielles aux tons d'aigue-marine,
Les pierres des étangs jouant l'aventurine
Et Bételgeuse rouge en cœur de voie lactée.
Caresse le destin de sa lyre pourprée,
Chante de sa voix d'or la vermeille épopée
De héros couronnés de lauriers et de feu.
En ses mots de topaze, en paroles sépia,
Il reconstruit ce monde aux couleurs opaline,
Vit son rêve pourtant en chair et incarnat,
Tandis que sa pensée s'envole en ivoirine.
Il affirme sans crainte en son âme diaprée
Avoir en songerie reconnu, bigarrée,
La lune, son amie, tout de jade ouvragée,
Les vagues essentielles aux tons d'aigue-marine,
Les pierres des étangs jouant l'aventurine
Et Bételgeuse rouge en cœur de voie lactée.