Ils embaument souvent poussière d'autrefois,
Ou bien la page neuve et craquant sous les doigts,
Ils m'emmènent au loin, voyageurs du silence,
En galions chargés d'or, de butin de sapience.
Alignés sous mon ordre en chevaux de savoir,
Prêts à prendre départ vers Guermantes, Cythère,
Céphalonie la blanche ou les rives d'Homère,
En leurs trésors offerts ils sont bien tout mon hoir.
Chaque jour, chaque soir ils m'attendent en paix
Puisque à ce rendez-vous je ne manque jamais,
Amoureuse fidèle au jardin des secrets
Offerts et délivrés par la page fluide,
En une transmission délicieuse et limpide,
Mes cordes vibrent juste au son de leurs archets.
Ou bien la page neuve et craquant sous les doigts,
Ils m'emmènent au loin, voyageurs du silence,
En galions chargés d'or, de butin de sapience.
Alignés sous mon ordre en chevaux de savoir,
Prêts à prendre départ vers Guermantes, Cythère,
Céphalonie la blanche ou les rives d'Homère,
En leurs trésors offerts ils sont bien tout mon hoir.
Chaque jour, chaque soir ils m'attendent en paix
Puisque à ce rendez-vous je ne manque jamais,
Amoureuse fidèle au jardin des secrets
Offerts et délivrés par la page fluide,
En une transmission délicieuse et limpide,
Mes cordes vibrent juste au son de leurs archets.
Attention au vers 12 il manque une syllabe (tes galions se lisent en deux syllabes au vers 4, le Littré en réclame trois, mais c'est probablement ton choix).
Amitiés,
Lapsus.