Vous m'écrivez, Monsieur, une assez longue épître
Pour me dire : « Ce jour, aimez-moi ou j'expire ! »
Vous ne me laissez point avoir voix au chapitre,
Et voulez que, sur l'heure, je sois sous votre empire.
Que puis-je dire, hélas, qui ne soit mal reçu,
Du moment que je nie ressentir pour vos feux
Ce même élan jailli dans un bonheur perçu ?
Nulle raison n'aurait quelque grâce à vos yeux …
Et de surcroît, Monsieur, en repoussant la flamme
Que j'aurais, selon vous, suscitée en votre âme,
Je passe pour coquette, puisque pour vous j'allume
Et que je n'éteins point le feu qui vous consume.
Puisque je suis aimée, ce que vous prétendez,
Dois-je donc me soumettre, en amante docile,
Au caprice impétueux dont vous m'imposeriez
Le moment que choisit votre cœur versatile ?
Voyez tout mon ennui, voilà que pour finir
Votre mort annoncée sera de mon seul fait
Si je suis intraitable et ne veux point fléchir,
Prétendant vous tenir toujours insatisfait.
Mais si pourtant, Monsieur, vous aviez su choisir
Des mots plus caressants et moins impérieux,
Vous auriez découvert un cœur prêt au plaisir
De donner à la nuit son secret voluptueux …
Pour me dire : « Ce jour, aimez-moi ou j'expire ! »
Vous ne me laissez point avoir voix au chapitre,
Et voulez que, sur l'heure, je sois sous votre empire.
Que puis-je dire, hélas, qui ne soit mal reçu,
Du moment que je nie ressentir pour vos feux
Ce même élan jailli dans un bonheur perçu ?
Nulle raison n'aurait quelque grâce à vos yeux …
Et de surcroît, Monsieur, en repoussant la flamme
Que j'aurais, selon vous, suscitée en votre âme,
Je passe pour coquette, puisque pour vous j'allume
Et que je n'éteins point le feu qui vous consume.
Puisque je suis aimée, ce que vous prétendez,
Dois-je donc me soumettre, en amante docile,
Au caprice impétueux dont vous m'imposeriez
Le moment que choisit votre cœur versatile ?
Voyez tout mon ennui, voilà que pour finir
Votre mort annoncée sera de mon seul fait
Si je suis intraitable et ne veux point fléchir,
Prétendant vous tenir toujours insatisfait.
Mais si pourtant, Monsieur, vous aviez su choisir
Des mots plus caressants et moins impérieux,
Vous auriez découvert un cœur prêt au plaisir
De donner à la nuit son secret voluptueux …
Qu'il fait bon être femme...avec tes mots...
Bonne journée !
Dom...