L’été s’en va ce soir avec ce ciel d’orage
Et comme lui vibrant. Des roses alanguies
S’étirent sous la pluie qui leur donne en partage
Des fragrances lustrées et de gouttes serties.
Si la mer a rangé sous ses blonds coquillages
Le rire des enfants et les fêtes de nuit,
C’est pour que désormais le parfum de ses plages
Appartienne aux oiseaux, à leur envol fortuit.
Les amants ont quitté la dune hospitalière
Pour d’autres rendez-vous, la voici trésorière
Des ajoncs et du vent qui l’anime et la ploie.
Les nuages se sont assemblés pour prédire
Les vendanges cuivrées et l’hiver à construire,
Ils tissent le silence à l’abri de leur soie.
Et comme lui vibrant. Des roses alanguies
S’étirent sous la pluie qui leur donne en partage
Des fragrances lustrées et de gouttes serties.
Si la mer a rangé sous ses blonds coquillages
Le rire des enfants et les fêtes de nuit,
C’est pour que désormais le parfum de ses plages
Appartienne aux oiseaux, à leur envol fortuit.
Les amants ont quitté la dune hospitalière
Pour d’autres rendez-vous, la voici trésorière
Des ajoncs et du vent qui l’anime et la ploie.
Les nuages se sont assemblés pour prédire
Les vendanges cuivrées et l’hiver à construire,
Ils tissent le silence à l’abri de leur soie.
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