A la voile d’étai,
S’accroche la misaine
De rêve et de partance,
Ne craignant ni semaine
D’orage, ni latence
Des hivers de silence,
Et pas même la chaîne
De l’éclair qui s’élance
Au ciel si noir de traîne.
Mais que manque l’étai,
Voilà le mât rompu,
Le navire perdu,
Qui ne verra plus Mai
Verdir et refleurir,
Fuira le souvenir
De ces doux paysages
A l’abord de nos plages.
Recueilli par les mers,
Naviguant au hasard
De leurs souffles amers,
Il se penche au regard
De ses cordages blonds
Qui plongent vers les fonds
Où l’attendent, dit-on,
Les perles enchâssées
A l'orient ineffable
Des trésors dérobés
Aux étoiles de sable.
S’accroche la misaine
De rêve et de partance,
Ne craignant ni semaine
D’orage, ni latence
Des hivers de silence,
Et pas même la chaîne
De l’éclair qui s’élance
Au ciel si noir de traîne.
Mais que manque l’étai,
Voilà le mât rompu,
Le navire perdu,
Qui ne verra plus Mai
Verdir et refleurir,
Fuira le souvenir
De ces doux paysages
A l’abord de nos plages.
Recueilli par les mers,
Naviguant au hasard
De leurs souffles amers,
Il se penche au regard
De ses cordages blonds
Qui plongent vers les fonds
Où l’attendent, dit-on,
Les perles enchâssées
A l'orient ineffable
Des trésors dérobés
Aux étoiles de sable.