A son sablier d'or laissant couler les heures,
Le temps a suspendu dans un soupir heureux
Cet instant immobile où le plaisir affleure
Pour deux corps enlacés aux ébats fastueux.
Tandis que vêtements tombent comme pétales,
Les bouches s'irisant de baisers plus hardis,
L'étreinte s'est nouée en précieuses rafales,
Vibrantes de lumière et d'horizons remplis.
Le corps à corps brûlant d'où jaillissent les flammes
Est la minute brève où respirent leurs âmes
Pour boire à cette coupe un moment d'éternel.
Défaillant cette nuit sous l'aile frissonnante
D'un Eros glorieux, ils chantent leur andante,
Rejoignent l'infini et frôlent l'immortel.
Le temps a suspendu dans un soupir heureux
Cet instant immobile où le plaisir affleure
Pour deux corps enlacés aux ébats fastueux.
Tandis que vêtements tombent comme pétales,
Les bouches s'irisant de baisers plus hardis,
L'étreinte s'est nouée en précieuses rafales,
Vibrantes de lumière et d'horizons remplis.
Le corps à corps brûlant d'où jaillissent les flammes
Est la minute brève où respirent leurs âmes
Pour boire à cette coupe un moment d'éternel.
Défaillant cette nuit sous l'aile frissonnante
D'un Eros glorieux, ils chantent leur andante,
Rejoignent l'infini et frôlent l'immortel.