Voici le jour venu de l’automne porteur
D’orages menaçants, de tonnerre et de pleur.
Les ravages du temps se comptent en nuits blêmes
Hostiles au repos né d’étreintes suprêmes.
Il fait si froid dehors qu’on ne peut que rester
A l’abri de son toit, près du feu demeurer.
Le vent cogne aux carreaux dont les fenêtres closes
Semblent avoir d’ici banni toutes les roses.
Et le soleil meurtri dans son lointain ailleurs
Ne sait plus si le ciel porte encor ses couleurs,
Puisqu’au jardin, ce soir, le jasmin s’est fané.
Ma terre est en jachère et mon âme inquiète
Interroge demain, mais songe à ce poète
Patient jusqu’au vif du printemps retrouvé.
D’orages menaçants, de tonnerre et de pleur.
Les ravages du temps se comptent en nuits blêmes
Hostiles au repos né d’étreintes suprêmes.
Il fait si froid dehors qu’on ne peut que rester
A l’abri de son toit, près du feu demeurer.
Le vent cogne aux carreaux dont les fenêtres closes
Semblent avoir d’ici banni toutes les roses.
Et le soleil meurtri dans son lointain ailleurs
Ne sait plus si le ciel porte encor ses couleurs,
Puisqu’au jardin, ce soir, le jasmin s’est fané.
Ma terre est en jachère et mon âme inquiète
Interroge demain, mais songe à ce poète
Patient jusqu’au vif du printemps retrouvé.
AmYKAALement