Leur souvient-il de ces jours-là
Et de ce voyage impensable
Qui s’engloutit a capella
Dans cet abîme insatiable ?
Oui, c’est un homme, assurément,
Qui a construit ce bâtiment
De noir désir au ciel de sang
Nourri de meurtre incandescent
Sur un chemin imprescriptible
S’avance la mort immobile,
Réjouissance à l’indicible
De cette tache indélébile.
Et qui revient est sans sommeil
Il porte en lui son ossuaire,
Sa nourriture imaginaire
N’a plus de goût, rien n’est pareil.
Que reste-t-il en nos mémoires,
Au fond de quels obscurs grimoires ?
Le mur s'élève et puis s'écroule,
L'Histoire se meurt et la vie coule ...
Et de ce voyage impensable
Qui s’engloutit a capella
Dans cet abîme insatiable ?
Oui, c’est un homme, assurément,
Qui a construit ce bâtiment
De noir désir au ciel de sang
Nourri de meurtre incandescent
Sur un chemin imprescriptible
S’avance la mort immobile,
Réjouissance à l’indicible
De cette tache indélébile.
Et qui revient est sans sommeil
Il porte en lui son ossuaire,
Sa nourriture imaginaire
N’a plus de goût, rien n’est pareil.
Que reste-t-il en nos mémoires,
Au fond de quels obscurs grimoires ?
Le mur s'élève et puis s'écroule,
L'Histoire se meurt et la vie coule ...