Le poète aveugle dans ses jeunes fureurs,
Fuyant l’amour tristement de ses bassesses obscures,
Il se meut en conscience dans les races futures,
Me promenant tout triste et solitaire.
Des poètes vertueux relisent leurs vers sacrés.
Triomphe, fugitifs qui n'ont point abattu leurs courages.
Ils estiment leur vol qui vole à travers les ages.
L'ardeur de suivre aussi un si glorieux chemin.
Cheveux épars que soulève le vent, et encourage leurs mains.
Il enserre le volume de leurs pensées. Ils erres, ils se tourmentent ;
Des vers rugissants s’écoulent de leurs bouche éloquente.
Roulent avec eux dans une mer d’écume, superbe et satisfaite,
II s'écoutent chanter avec leurs vers, se récitent, se plaisent.
Et puis toutes les nuits en ton corps. Des heures pacifiques.
Ont calmé de mes sens ces océans poétiques,
Mais mes vers amoureux. Me consterne, et j’en suis furieux,
Je ne vois que toi et tous mes maux, qui me choquent les ycux.
Et je jurerais encor d’en oublier ma fatale manie,
L’amour et ses antiques projets. Mais bientôt mon génie,
Amour saura se rallumer, nous attirant vers de nouveaux transports.
S'élançant plus haut vers ce corps, qui se raidit à de nouveaux efforts.
Fuyant l’amour tristement de ses bassesses obscures,
Il se meut en conscience dans les races futures,
Me promenant tout triste et solitaire.
Des poètes vertueux relisent leurs vers sacrés.
Triomphe, fugitifs qui n'ont point abattu leurs courages.
Ils estiment leur vol qui vole à travers les ages.
L'ardeur de suivre aussi un si glorieux chemin.
Cheveux épars que soulève le vent, et encourage leurs mains.
Il enserre le volume de leurs pensées. Ils erres, ils se tourmentent ;
Des vers rugissants s’écoulent de leurs bouche éloquente.
Roulent avec eux dans une mer d’écume, superbe et satisfaite,
II s'écoutent chanter avec leurs vers, se récitent, se plaisent.
Et puis toutes les nuits en ton corps. Des heures pacifiques.
Ont calmé de mes sens ces océans poétiques,
Mais mes vers amoureux. Me consterne, et j’en suis furieux,
Je ne vois que toi et tous mes maux, qui me choquent les ycux.
Et je jurerais encor d’en oublier ma fatale manie,
L’amour et ses antiques projets. Mais bientôt mon génie,
Amour saura se rallumer, nous attirant vers de nouveaux transports.
S'élançant plus haut vers ce corps, qui se raidit à de nouveaux efforts.