Sur mon tapis volant, pinçant mes cordes
Sous mon croissant de lune, fredonnant mon chant
Courtisant les étoiles admiratives
Ignorant la Terre plaintive
Je vole haut !
Je vogue entre ciel et terre
Entortillant les nuées de mes caresses
Envoûtant Apollon, enlaçant les anges
Je vole haut !
Une tourmente traîtresse, soudain me culbute
Le nez dans la glaise, je me débats
Cambouis et fange voilant mon oeil candide
Je découvre, ahuri, le monde ici-bas
Gauche, titubant parmi les mortels
Ces tortionnaires du verbe, assassins des mots
Ils crient liberté en nous accablant de chaînes
Nous gorgeant de ciguë pour apaiser nos peines
Égorgeant femmes et enfants sur l'autel du seigneur
Pour mieux fêter le retour du Messie, notre sauveur!
Moi, poète, j'en perd mon latin et mon grec
Las, jetant au ciel un oeil désespéré
Le Seigneur, réprobateur, me crie :
"Poète, il ne fallait pas tomber !"
Fethi, le 2 JANVIER 2009
Sous mon croissant de lune, fredonnant mon chant
Courtisant les étoiles admiratives
Ignorant la Terre plaintive
Je vole haut !
Je vogue entre ciel et terre
Entortillant les nuées de mes caresses
Envoûtant Apollon, enlaçant les anges
Je vole haut !
Une tourmente traîtresse, soudain me culbute
Le nez dans la glaise, je me débats
Cambouis et fange voilant mon oeil candide
Je découvre, ahuri, le monde ici-bas
Gauche, titubant parmi les mortels
Ces tortionnaires du verbe, assassins des mots
Ils crient liberté en nous accablant de chaînes
Nous gorgeant de ciguë pour apaiser nos peines
Égorgeant femmes et enfants sur l'autel du seigneur
Pour mieux fêter le retour du Messie, notre sauveur!
Moi, poète, j'en perd mon latin et mon grec
Las, jetant au ciel un oeil désespéré
Le Seigneur, réprobateur, me crie :
"Poète, il ne fallait pas tomber !"
Fethi, le 2 JANVIER 2009

