C'est ici
que tout commence
Pierre après pierre
ce palais idéal
.
"Sous les pavés la plage"
Bleus sont les nuages qui passent
Chargés de mots
et de saisons
.
[/size]
On construit ses rêves
dans le regard des autres
Qui a vécu Qui vit et qui vivra
C'est un phare qui veille
au dessus de la ville
.
Je vous écris
avec les mots
de ceux qui ont gardé dans les yeux
la force des ces pierres
qui s'élévent jusqu'au ciel.
Le livre
est un chemin de lumière
dans la nuit
.
Je sais que quelqu'un
habitera cette île
et l'océan
fêtera ses couleurs
.
Vague après vague
page après page
la plage comme un livre
Mon Panthéon des rêves
.
L'horizon
quelle immensité inachevée
Ainsi commence mon histoire
Un roman sans fin
.
Prenons garde
avec le sillage de nos silences
et l'illusion de nos libertés
Ce lieu est gardien
de nos oublies
.
Range
dans les casiers du temps
ces mots qui s'entrechoquent
Tout le mystère est là
Tu ne peux le saisir
sans te perdre avec lui
.
Nommer
pour donner aux choses
un lieu à leur absence
.
Une porte
restée ouverte
nous invite au voyage
Si tu franchis
la porte de ce lieu
ne te retourne pas
Garde en toi
cet infini silence
.
Marche
regarde le paysage
le vol de cet oiseau
et partage cet instant
qui t'est donné
avant le pas suivant
.
Tu ne fais
que tourner les pages
sans trouver la lumière
Précaire
l'horizon converge
vers la paume de ta main
.
Il y a tant de possibles
que tout ces possibles
doivent garder leurs distances
.
Cette envie de dire
qui t'ouvre le chemin
Aller à l'essentiel
comme un métayer de l'aube
.
Les histoires
elles dorment tout contre moi
Parfois
je les écoute rêver
Sans jamais savoir
si elles m'acceptent dans leurs rêves
.
Ici et non ailleurs
les mots trouvent racine
dans l'alphabet du temps
.
Nous n'avons pas le droit
de briser la parole
qui nous éveille
L'oubli
est un renoncement complice
.
Tu y viendras
à pas de loup
tourner les pages d'un livre
qui jamais ne se ferme
.
Ce sont les routes sans fin
d'un paysage perpétuel
Un chemin qui hésite
entre avant et après
.
Ici
le ciel se brise
au rond-point des falaises
La nuit
des voix murmurent en silence
Tout est vrai et faux à la fois
Les feux du phare
clignotent inexorablement
.
Que retiendront ces murs
Peut-être rien
Peut-être un signe
j'attends patiemment la mer
et les roulis de l'aube
Richard Taillefer
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que tout commence
Pierre après pierre
ce palais idéal
.
"Sous les pavés la plage"
Bleus sont les nuages qui passent
Chargés de mots
et de saisons
.
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On construit ses rêves
dans le regard des autres
Qui a vécu Qui vit et qui vivra
C'est un phare qui veille
au dessus de la ville
.
Je vous écris
avec les mots
de ceux qui ont gardé dans les yeux
la force des ces pierres
qui s'élévent jusqu'au ciel.
Le livre
est un chemin de lumière
dans la nuit
.
Je sais que quelqu'un
habitera cette île
et l'océan
fêtera ses couleurs
.
Vague après vague
page après page
la plage comme un livre
Mon Panthéon des rêves
.
L'horizon
quelle immensité inachevée
Ainsi commence mon histoire
Un roman sans fin
.
Prenons garde
avec le sillage de nos silences
et l'illusion de nos libertés
Ce lieu est gardien
de nos oublies
.
Range
dans les casiers du temps
ces mots qui s'entrechoquent
Tout le mystère est là
Tu ne peux le saisir
sans te perdre avec lui
.
Nommer
pour donner aux choses
un lieu à leur absence
.
Une porte
restée ouverte
nous invite au voyage
Si tu franchis
la porte de ce lieu
ne te retourne pas
Garde en toi
cet infini silence
.
Marche
regarde le paysage
le vol de cet oiseau
et partage cet instant
qui t'est donné
avant le pas suivant
.
Tu ne fais
que tourner les pages
sans trouver la lumière
Précaire
l'horizon converge
vers la paume de ta main
.
Il y a tant de possibles
que tout ces possibles
doivent garder leurs distances
.
Cette envie de dire
qui t'ouvre le chemin
Aller à l'essentiel
comme un métayer de l'aube
.
Les histoires
elles dorment tout contre moi
Parfois
je les écoute rêver
Sans jamais savoir
si elles m'acceptent dans leurs rêves
.
Ici et non ailleurs
les mots trouvent racine
dans l'alphabet du temps
.
Nous n'avons pas le droit
de briser la parole
qui nous éveille
L'oubli
est un renoncement complice
.
Tu y viendras
à pas de loup
tourner les pages d'un livre
qui jamais ne se ferme
.
Ce sont les routes sans fin
d'un paysage perpétuel
Un chemin qui hésite
entre avant et après
.
Ici
le ciel se brise
au rond-point des falaises
La nuit
des voix murmurent en silence
Tout est vrai et faux à la fois
Les feux du phare
clignotent inexorablement
.
Que retiendront ces murs
Peut-être rien
Peut-être un signe
j'attends patiemment la mer
et les roulis de l'aube
Richard Taillefer
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