Le livre s'ouvre
pour qui sait attendre
Saison
après saison
la parole se confond
à la sève des mots
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Nous avançons
Solitaires
Plus loin
que le regard
Plus haut que le vertige
On écrit
au hasard des chemins
d'un point
à l'autre
l'interrogation demeure
Plus présente encore
à chaque éclaircie
Patiemment
nous gravissons
les mêmes escaliers
Sous nos pas
craque le bois mort
des légendes infidèles
A la croisée des rampes
chaque instant de lumière
nous est compté
Une porte
restée ouverte
nous invite au voyage
Par intervalle d'ancre
les navires en détresse
closent leurs lucarnes
A chaque vague rebelle
se dessine le port
de nos intempéries
Entre fossé
et garrigue
le sentier arpente
un domaine imaginaire
Ici
l'orage
perce l'énigme
Emigré
parmi les ronces
le regard porte la cicatrice
des contrées abruptes
Pas à pas
le chemin
révèle son empreinte
Chargé de mots
et de saisons
il va à tout venant
colporter la nouvelle
On ignore
encore tout
des sa solitude
lorsqu'à l'appel du refuge
le démarcheur cogne
à la porte de nos silences
Le domaine
se limite
au profil d'un regard
Chaque repère
témoigne du quotidien
Précaire
l'horizon converge
vers la paume de ta main
La pierre
prétexte du silence
Par intervalle
l'ombre nous interpelle
Nous décryptons l'absence
pour mieux nous égarer
Nuit cicatrice des roches
Le vent
dans sa démence
angoisse la prairie
Peur vigile
Sur l'autre versant
- L'INACCESSIBLE
Que de fleurs dans le jardin
- (Que de crimes)
Tu n'avais jamais cru
aux cathédrales de sable
Tu portais ta croix
par habitude - Comme un aveu
Entre les murs
l'impatience du silence
Première marche - Attente
Sur tes épaules
l'imposture d'un regard
Dialogues brefs
La rupture nous guette
Tu voulais rompre
sans dire un mot
Par le hasard
et la force des choses
Dans ta tête
les lieux devenaient sonores
La rue
pleine de soleil
déjà ne t'appartenait plus
La neige
efface les visages
Le vent creuse sa nuit
Au bout des doigts
l'absence - Comme une empreinte
Renoncer n'est rien
Sédentaire
la nuit menace le paysage
Une ombre se rapproche - Où s'éloigne ?
Point de repère
Sinon cette distance
que le regard appréhende
L'écho d'un pas dérisoire
dans la confusion du vent
A quoi bon tourner
les aiguillages en dérision
Jeter l'ancre entre les pages
Puisque les mots
mènent toujours à une impasse
Régulateur de la mémoire
tu traces des itinéraires sans retour
Tu disais
renoncer n'est rien
Tout n'est qu'une ombre
arrachée à cette inaccessible lumière
Tu rêvais de volets clos
de couloirs sans fin
Sur la porte
Une feuille de papier - Comme un crucifix
Au rond-point des falaises (première partie)
.
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pour qui sait attendre
Saison
après saison
la parole se confond
à la sève des mots
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Nous avançons
Solitaires
Plus loin
que le regard
Plus haut que le vertige
On écrit
au hasard des chemins
d'un point
à l'autre
l'interrogation demeure
Plus présente encore
à chaque éclaircie
Patiemment
nous gravissons
les mêmes escaliers
Sous nos pas
craque le bois mort
des légendes infidèles
A la croisée des rampes
chaque instant de lumière
nous est compté
Une porte
restée ouverte
nous invite au voyage
Par intervalle d'ancre
les navires en détresse
closent leurs lucarnes
A chaque vague rebelle
se dessine le port
de nos intempéries
Entre fossé
et garrigue
le sentier arpente
un domaine imaginaire
Ici
l'orage
perce l'énigme
Emigré
parmi les ronces
le regard porte la cicatrice
des contrées abruptes
Pas à pas
le chemin
révèle son empreinte
Chargé de mots
et de saisons
il va à tout venant
colporter la nouvelle
On ignore
encore tout
des sa solitude
lorsqu'à l'appel du refuge
le démarcheur cogne
à la porte de nos silences
Le domaine
se limite
au profil d'un regard
Chaque repère
témoigne du quotidien
Précaire
l'horizon converge
vers la paume de ta main
La pierre
prétexte du silence
Par intervalle
l'ombre nous interpelle
Nous décryptons l'absence
pour mieux nous égarer
Nuit cicatrice des roches
Le vent
dans sa démence
angoisse la prairie
Peur vigile
Sur l'autre versant
- L'INACCESSIBLE
Que de fleurs dans le jardin
- (Que de crimes)
Tu n'avais jamais cru
aux cathédrales de sable
Tu portais ta croix
par habitude - Comme un aveu
Entre les murs
l'impatience du silence
Première marche - Attente
Sur tes épaules
l'imposture d'un regard
Dialogues brefs
La rupture nous guette
Tu voulais rompre
sans dire un mot
Par le hasard
et la force des choses
Dans ta tête
les lieux devenaient sonores
La rue
pleine de soleil
déjà ne t'appartenait plus
La neige
efface les visages
Le vent creuse sa nuit
Au bout des doigts
l'absence - Comme une empreinte
Renoncer n'est rien
Sédentaire
la nuit menace le paysage
Une ombre se rapproche - Où s'éloigne ?
Point de repère
Sinon cette distance
que le regard appréhende
L'écho d'un pas dérisoire
dans la confusion du vent
A quoi bon tourner
les aiguillages en dérision
Jeter l'ancre entre les pages
Puisque les mots
mènent toujours à une impasse
Régulateur de la mémoire
tu traces des itinéraires sans retour
Tu disais
renoncer n'est rien
Tout n'est qu'une ombre
arrachée à cette inaccessible lumière
Tu rêvais de volets clos
de couloirs sans fin
Sur la porte
Une feuille de papier - Comme un crucifix
Au rond-point des falaises (première partie)
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