Ton visage est vilain ton haleine abjecte
Je t'arrache comme un bras et dans ta gorge verse
Par un dernier baiser les poisons que j'éjecte
Et qu'a ta bouche rends en fluides averses
D'un poing éreinté je serre tes cheveux
Des forces qui me restent et d'un geste nerveux,
Tire vers l'arriere sans un relachement.
Enfoncees dand mon coeur tes dents d'un arrachement
Dégagent toutes mes plaies et voila que le sang
Me salit les entrailles d'un mal sévissant
Ma douleur est belle c'est celle d'un accouchement
Et mon sang pue bon: il defait l'attachement
De ma poitrine candide a tes griffes délicieuses.
T'aimer devint pénible quand d'une bouche hideuse
tu te chantais des hymnes et embrassais ta bouche
Tes regards, les serments, l'amour, tournaient louches
Il est nauséeux de rivaliser
Avec ta propre bouche pour un de tes baisers
Je t'arrache comme un bras et dans ta gorge verse
Par un dernier baiser les poisons que j'éjecte
Et qu'a ta bouche rends en fluides averses
D'un poing éreinté je serre tes cheveux
Des forces qui me restent et d'un geste nerveux,
Tire vers l'arriere sans un relachement.
Enfoncees dand mon coeur tes dents d'un arrachement
Dégagent toutes mes plaies et voila que le sang
Me salit les entrailles d'un mal sévissant
Ma douleur est belle c'est celle d'un accouchement
Et mon sang pue bon: il defait l'attachement
De ma poitrine candide a tes griffes délicieuses.
T'aimer devint pénible quand d'une bouche hideuse
tu te chantais des hymnes et embrassais ta bouche
Tes regards, les serments, l'amour, tournaient louches
Il est nauséeux de rivaliser
Avec ta propre bouche pour un de tes baisers