Je t'ai volé une année de jeunesse
Sur laquelle j'ai pissé ma maladresse
Pardonne-moi ma laideur
Et les nuits de froideur
Devant tes mains tremblantes
De colère, de douleur
Ou je feignais manquer
Tes yeux rougis de pleurs
Et me retournais dormir
De mon sommeil ronfleur
Sur l'oreiller violet
Que ta mère te lavait
Et qui sentait les fleurs
Je n'étais pas cruel
De ne pas t'aimer
Je l'étais quand-même
De te laisser m'aimer
Pardonne-moi mon charme leurrant,
Mes yeux gentils et désarmants
Qui n'ont jamais appris
A afficher mon hideur
Et inspirer le mépris
Pour détourner le cœur
Qui se voulait épris
Sur laquelle j'ai pissé ma maladresse
Pardonne-moi ma laideur
Et les nuits de froideur
Devant tes mains tremblantes
De colère, de douleur
Ou je feignais manquer
Tes yeux rougis de pleurs
Et me retournais dormir
De mon sommeil ronfleur
Sur l'oreiller violet
Que ta mère te lavait
Et qui sentait les fleurs
Je n'étais pas cruel
De ne pas t'aimer
Je l'étais quand-même
De te laisser m'aimer
Pardonne-moi mon charme leurrant,
Mes yeux gentils et désarmants
Qui n'ont jamais appris
A afficher mon hideur
Et inspirer le mépris
Pour détourner le cœur
Qui se voulait épris