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Alejandro Canto



Il me faut le temps

Posté par Alejandro, 31 mai 2009 · 540 visite(s)

IL ME FAUT LE TEMPS  Cette nuit, j'ai rêvé de la mort, cessation enivrante de la ligne de ma vie, gifle claquante  à l'affirmation naïve du "je suis de ce monde". Cette rose perdue, livrée aux chiens de L'après, avait cette saveur, ce goùt exquis du quotidien réussit. Et la boue, la vermine, et la honte de l'opprobre, et l'épi...


Histoire d'Anvers !

Posté par Alejandro, 23 mai 2009 · 499 visite(s)

le verrecouleur vertplonge le versdans la mer.l'amèremère,dégoutée des vers,innonde dans l'Anvers,l'abcès de la Terre.quand brâme le cerf,sa femelle ensuite digèreles haricots vertsd'un accouplement fort disère.las, j'épouse le désertet comme dessert,je commande un colvert.


Le soleil de Roberto Begnigni.

Posté par Alejandro, 22 mai 2009 · 515 visite(s)

LE SOLEIL DE ROBERTO BEGNIGNILe soleil est resplendissant,Il conjugue l'ombre avec le jour,Inonde de chaleur ce monde puissant,Aime à croire au retour de mon troubadour.Je le vis nu lors de notre première rencontre,Je fus ému par la beauté de son corps,Puis celle de son esprit qui encore me le démontre.Nous nous dîmes enfin : « Alors ? »Nos jeux de motsAujourd'huiNe sont pas seulement des demi-mots,Mais aussi les audaces de notre oui !Viva ! Viva ! La vista !Tu ris, tu pleures ! Tu pleures, tu ris ! comédiente !Esta la vista !Comédiente ! Tu vis ! Tu pleures! Tu pleures ! Tu vis ! Tragediente !!!Ainsi, Roberto Begnigni tu nous exprimais ta joie à CannesIntervention fameuse, fameuse intervention.Cher Roberto flamboyant tu nous offris cette manneEt mon amour et moi, nous la consommâmes avec délectation !  Alejandro.  


c'est l'heure !

Posté par Alejandro, 20 mai 2009 · 771 visite(s)

C'EST L'HEURE   C'est l'heure, il me faut partir, croiser le fer avec le temps et croire à l'adieu de la solitude. Il est rare d'imaginer que le soleil éclaire l'ignorance et la déception de la littérature en proie avec l'égocentrisme de l'écriture. L'artiste ne pense en rien même à la banalité de la composition. Il écrit des histoires au goût incertain, à la démarche pesante, à la conclusion décevante que l'homme, par bêtise, encense comme la bible ouverte au verset 4 du deutéronome. Partit chercher la solution, il suppose que la versification est l'œuvre de son intelligence et que vivre de ses écrits est le but qu'il doit se fixer. Je sais pour ma part que si ma plume chante sur le papier nu ce n'est pas dans un but arriviste, mais pour rêver, mélanger les couleurs de la composition, amadouer l'innocence du nouveau lecteur, jouer avec le rythme de mots et le film en noir et blanc des débuts du cinéma. Même si le jeu semble inconséquent, le scénariste doit agir fameusement avec l'action de l'acte et ne pas sombrer dans les fadaises du spectaculaire. L'art doit être une chance pour le néophyte, le rire d'une femme, une lumière d'un fait imaginé par le créateur et respecté par son disciple.L'art c'est la liberté de la décision, le libre arbitre entre deux pensées et la croix pour le judas de la mièvrerie.   Alejandro


La Croûte

Posté par Alejandro, 20 mai 2009 · 590 visite(s)

LA CROUTEL'image, collée au mur, évade l'observateur de sa qualité, vers un paradis utopique, rêvé par son auteur, un créateur de chimères. Je suis un tableau réussit, détenteur d'une beauté artificielle, même subjective. L'ombre fait ma splendeur, éclairée par un clair-obscur ; résultat de ma peinture. Certes d'autres œuvres me rendent modeste, gigantisme du génie, folie du pinceau, violence de la couleur, précision du trait. Les experts intransigeants, impitoyables, mes relèguent au rang de croûte. Et si mon créateur proteste, riposte, encense ma qualité, il se voit traité de charlatan, saltimbanque ou excentrique, élément de l'école des crève-la-faim. Alors ma valeur de son vivant vacille lamentablement, se perd dans le dédale de la déception générale et mon existence chemine dans la marginalité des œuvres défaillantes, dédaignée par la critique, l'indifférence publique. Suis-je digne de la poubelle ? Mon sort intéresse un homme, mécène, et m'adopte pour m'exposer dans un musée désert, renié par ses pairs. Et je deviens la vedette du néant, le héros que l'on ne connaît pas. Je suis le grand absent du vernissage, l'oublié des soirées mondaines, la victime de l'anonymat. Je ne suis pas la "MONA LISA", je n'ai que l'expression figée d'un paysage. Mon insuccès est le fruit de l'ignorance et de l'incompréhension populaire. Alejandro





Ma photo

Ma photo

L'Alejandro du rien comprendre

Le feu est un diadème

Qui sème,

Pour un instant

Le mauvais moment.


L'eau inonde

Et devient l'anarchique ruisseau.

Le délitement de l'eau,

Est jusqu'à l'immonde


Noyade du monument,

Le désespoir.

Le bâtiment

Prononcera son : « au revoir ».


Ce ne sera que la pluie

Mais pas la nuit,


Et la rénovation

Coûteuse ne sera que la solution

Face à la reconstruction.

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