C'EST L'HEURE
C'est l'heure, il me faut partir, croiser le fer avec le temps et croire à l'adieu de la solitude. Il est rare d'imaginer que le soleil éclaire l'ignorance et la déception de la littérature en proie avec l'égocentrisme de l'écriture. L'artiste ne pense en rien même à la banalité de la composition. Il écrit des histoires au goût incertain, à la démarche pesante, à la conclusion décevante que l'homme, par bêtise, encense comme la bible ouverte au verset 4 du deutéronome.
Partit chercher la solution, il suppose que la versification est l'œuvre de son intelligence et que vivre de ses écrits est le but qu'il doit se fixer. Je sais pour ma part que si ma plume chante sur le papier nu ce n'est pas dans un but arriviste, mais pour rêver, mélanger les couleurs de la composition, amadouer l'innocence du nouveau lecteur, jouer avec le rythme de mots et le film en noir et blanc des débuts du cinéma.
Même si le jeu semble inconséquent, le scénariste doit agir fameusement avec l'action de l'acte et ne pas sombrer dans les fadaises du spectaculaire. L'art doit être une chance pour le néophyte, le rire d'une femme, une lumière d'un fait imaginé par le créateur et respecté par son disciple.
L'art c'est la liberté de la décision, le libre arbitre entre deux pensées et la croix pour le judas de la mièvrerie.
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Alejandro