De la rivière, j'entendis des choeurs...
CHANT POUR CEUX DE LA RIVIERE
Au Nord de toute chose
la rivière semblait être mon espérance
*
Il vit une tourterelle
elle était délivrance des prés de des cyprès
fulgurance
Mais où sont donc les temps sacrés ?
Ses yeux se vétir d'elle
il était là à la regarder
Ô diamantique beauté !
Sais-tu, toi mon frère, toi ma soeur,
ou est passé la douce histoire dans ces terres glacés des lointains Nord ?
Il y avait :
à la source de la rivière et de la terre
la contemplation de toute chose et une fleur
sur une fille-femme qui s'évapore,
l'enfance promise à la verte Pologne
et deux êtres et ce moi
ce regard contre leur regard
et ma solitude et ma peur
Et vous,
ma solicitude
vous m'habitiez
et vous me chantiez ces mots
que j'eusse vraiment aimé leurs dirent :
"Allez noblions, dansons, allons dansons !"
Mais dehors
les hommes et les chiens aveuglent braillaient encore
jusqu'à l'aurore d'une inespérance
deux inertes corps
*
Oui, toi mon frère
oui, toi ma soeur
je vis et je viens aux quatres murs de la petite mort
à cette déchirure d'un impossible oubli
si près de toi et de ces vertes prairies.
Si près de toi.
(Les temps anciens rejaillieront et j'entendrai vos noms)
-------------
Titibou.
CHANT POUR CEUX DE LA RIVIERE
Au Nord de toute chose
la rivière semblait être mon espérance
*
Il vit une tourterelle
elle était délivrance des prés de des cyprès
fulgurance
Mais où sont donc les temps sacrés ?
Ses yeux se vétir d'elle
il était là à la regarder
Ô diamantique beauté !
Sais-tu, toi mon frère, toi ma soeur,
ou est passé la douce histoire dans ces terres glacés des lointains Nord ?
Il y avait :
à la source de la rivière et de la terre
la contemplation de toute chose et une fleur
sur une fille-femme qui s'évapore,
l'enfance promise à la verte Pologne
et deux êtres et ce moi
ce regard contre leur regard
et ma solitude et ma peur
Et vous,
ma solicitude
vous m'habitiez
et vous me chantiez ces mots
que j'eusse vraiment aimé leurs dirent :
"Allez noblions, dansons, allons dansons !"
Mais dehors
les hommes et les chiens aveuglent braillaient encore
jusqu'à l'aurore d'une inespérance
deux inertes corps
*
Oui, toi mon frère
oui, toi ma soeur
je vis et je viens aux quatres murs de la petite mort
à cette déchirure d'un impossible oubli
si près de toi et de ces vertes prairies.
Si près de toi.
(Les temps anciens rejaillieront et j'entendrai vos noms)
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Titibou.