L'ENFANT DE LA CHAMBRE (version deux)
Pourquoi ne pas croire ?
J'aurai aimé
être vous et vous autres à la fois
semblable à vous et à vous autre semblable
et un être accompli
*
Des terres de misère
il y en eu naguère
béatitude et ramage de ma géante-itude
ma différence
mon odieu privilège
Comment dire ?
toujours savoir, toujours...
jusqu'à l'effroi
du silence de ma voix
et me taire
"Je porte la croix d'un bien putride et silencieux combat"
Et écrire
à cette jointure d'un entre deux-mondes
où la déclaration de la flamme
est une brisure de l'âme
ma prétention
ou
ce semblant d'hymne à la beauté d'une femme
Immonde,
tu seras belle
au sang d'un combat
et la goutte
gouttera...
(Le sais-tu ? La terre se rappelera de toi)
Farandole
Farandole des autres temps
je te tenais dans mes bras
toi, blanche femme des vallées et des monts de mes vertes campagnes
Et encore vous dire,
pousser des vagues de souffle, d'écume et de rage
caresser l'ivresse
à me damner sans foi
sans toi
Et crier,
crier dans le silence de mes dires
des goûts qui ne sont que contreforts de démesure
octaves de solitude et beauté ma démesure
Et je crie,
crier une vérité
aux humains suppliciés
impure et pure cause de notre dérisoire cause
de nos origines si vaines
et
me semble t'il .....
si fausses
et me taire
et puis qu'importe l'ivraie
croire ou ne pas croire
folie !
écrire ou ne pas
je vous aurai aimé
***
Seul,
l'enfant de la chambre était un petit être timide
et les placards des murs
des ilots de rêveries
Sur les gammes chromatiques d'un piano
ne pouvait-il entendre les iles ou le silence se tait
peut-être lui suffisait-il de les écouter ?
et
comprendre.
----------
Titibou.
Pourquoi ne pas croire ?
J'aurai aimé
être vous et vous autres à la fois
semblable à vous et à vous autre semblable
et un être accompli
*
Des terres de misère
il y en eu naguère
béatitude et ramage de ma géante-itude
ma différence
mon odieu privilège
Comment dire ?
toujours savoir, toujours...
jusqu'à l'effroi
du silence de ma voix
et me taire
"Je porte la croix d'un bien putride et silencieux combat"
Et écrire
à cette jointure d'un entre deux-mondes
où la déclaration de la flamme
est une brisure de l'âme
ma prétention
ou
ce semblant d'hymne à la beauté d'une femme
Immonde,
tu seras belle
au sang d'un combat
et la goutte
gouttera...
(Le sais-tu ? La terre se rappelera de toi)
Farandole
Farandole des autres temps
je te tenais dans mes bras
toi, blanche femme des vallées et des monts de mes vertes campagnes
Et encore vous dire,
pousser des vagues de souffle, d'écume et de rage
caresser l'ivresse
à me damner sans foi
sans toi
Et crier,
crier dans le silence de mes dires
des goûts qui ne sont que contreforts de démesure
octaves de solitude et beauté ma démesure
Et je crie,
crier une vérité
aux humains suppliciés
impure et pure cause de notre dérisoire cause
de nos origines si vaines
et
me semble t'il .....
si fausses
et me taire
et puis qu'importe l'ivraie
croire ou ne pas croire
folie !
écrire ou ne pas
je vous aurai aimé
***
Seul,
l'enfant de la chambre était un petit être timide
et les placards des murs
des ilots de rêveries
Sur les gammes chromatiques d'un piano
ne pouvait-il entendre les iles ou le silence se tait
peut-être lui suffisait-il de les écouter ?
et
comprendre.
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Titibou.
Du plus profond du poème
en plein coeur de la solitude
des larmes de pluie traversent la nuit.
J'aime comme vous jouer les mots et le rythme
pour donner force à votre poème.
Amicalement.