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J'ai tant perdu le goût pour ce que l'on sublime...

Posté par lio..., 07 mai 2010 · 379 visite(s)

J'ai tant perdu le goût pour ce que l'on sublime
Et cette farandole où pendaient les lampions,
Dans mon for interieur jonché des brimborions
Que la fête a froissés quand l'aube se périme.

Il suffirait d'y voir les déclins légendaires,
Une illumination, de soie et de brocart,
aux prémices d'un temps qui sonne l'avant-quart
de ce halo naissant autour des lampadaires,

Et ils iront les soirs sans qu'on n'y prenne garde
Ainsi qu'un destin lent aux rites minutieux.
On aimera l'automne et son air prétentieux
de rendre la lumière à la beauté blafarde.

Ailleurs, je partirai dans l'antre des nuits noires,
Vers où les couvre-feux donnent au souvenir
L'apparence d'un lieu que l'on veut retenir
Car ce qui meurt éteint le flambeau des mémoires...