Tes cils ont capté le sable des rivières
où dans leur lit tari, s'envase ton chagrin.
Il ne reste d'avant, qu' une eau dans son écrin,
Celle qui ravalée, boursouffle tes paupières.
Tu ne sais pas pleurer, ton regard est si fier
Qu'aiguisent les reflets, quand la peine te tient,
De ce tumulte insane, émouvant va-et-vient,
entre envol et noyade. Aujourd'hui. Mais hier...
Les attentes nomades diront ton absence
Car pèsent mille éxils moins que tout abandon.
Aux chemins de hâlage, un iris, un chardon
Auront déjà crevé quand passe le silence.
Et traverseras-tu le gué des permanences
Parce qu'il est un temps, doux comme le pardon.
De cette heure bénie, riche d'un autre don,
Tu verras des ruisseaux, les belles résurgences...
où dans leur lit tari, s'envase ton chagrin.
Il ne reste d'avant, qu' une eau dans son écrin,
Celle qui ravalée, boursouffle tes paupières.
Tu ne sais pas pleurer, ton regard est si fier
Qu'aiguisent les reflets, quand la peine te tient,
De ce tumulte insane, émouvant va-et-vient,
entre envol et noyade. Aujourd'hui. Mais hier...
Les attentes nomades diront ton absence
Car pèsent mille éxils moins que tout abandon.
Aux chemins de hâlage, un iris, un chardon
Auront déjà crevé quand passe le silence.
Et traverseras-tu le gué des permanences
Parce qu'il est un temps, doux comme le pardon.
De cette heure bénie, riche d'un autre don,
Tu verras des ruisseaux, les belles résurgences...