Dis-le, toi qui ressens les vivances au prés,
Que tes yeux balaieront du rai proche, la forme.
La rosette hors du cercle à tes seins empourprés
Fait honneur au giron qui voudrait qu'on s'endorme...
Dis-le, toi qui colloques une triste faiblesse
A qui prend la mesure d'une volte établie
Sur la foi de celui dont la seule noblesse
Est de fouir son aigreur sous la terre ameublie.
Dis-le, toi qui t'endeuilles de rose vitrail
Pour une ombre où te semble gésir l'abandon.
Rareté, s'il en fut, qui d'un rouge corail
Va mourir dans l'écume et sa fleur d'amidon.
Dis-le, toi dont la voix emportait le suffrage
Quand d'aucun ne peut naître d'un acte fortuit.
Maraudeur je serai qui cueillais ton coeur sage
Comme on glane l'été, sur son arbre, le fruit.
Dis-le moi...