
Je ne crois en personne...Et la foule qui s'aime...
Je ne crois en personne, et la foule qui s'aime,
Peu ou prou colorise un loyal parti-pris.
Aussi mûre et derrière les tons vert-de-gris
Chaque patte est rouquine au mot vain qu'elle essaime...
Des colères rentrées, des plaisances si feintes,
Eternel incompris, l'innocent est un dieu
Qui déclame un murmure et détourne les yeux.
L'embrassade est soûlante à nos folles étreintes.
Satisfait mais à peine, ou de soi qui veut prendre
Les chemins de traverse, il en est demeuré
A la fuite où son temps, pour n'avoir pas pleuré
Une fois seulement, est un bien qu'on doit rendre.
Va le jeu d'écriture, à la vie à la mort.
La légende et la pierre, une courte épitaphe,
Dans le jour sidéral comme un tendre support,
Oubliée, comblera nos petits cénotaphes...