
Qui remonte au déluge...
Aux années Soixante-dix...
A nos fugues, barjots, le grand coup de balai,
Les trajets réécrits au maquis des écoles,
Sales gosses braquant le volant des bagnoles
Dans l'azur dont les bancs sont croisades en mai.
Pauvres tronches souillées par leurs tâches de gras,
Paternels qui éructent l'art cave, et porcins,
D'un bouillon resservi, quand les yeux de judas
Aux cuillers glorifient le poinçon des ricins.
Trompettes et truffes, nous claquerons les portes
Où vous gravez vos noms comme des postillons.
Et si nos trajectoires, tombent feuilles mortes,
Comblaient vos jardinets d'autres laids cotillons.
Le sirop... bien trop doux dans nos whiskies orange,
Et l'ivresse sanguine, un corps de mécanique,
Affranchit les garçons au bruit d'automatique,
Pour prendre les patins d'une figure d'ange.
Vous êtes nés trimards, à nous le carnaval,
C'est l'appel des sirènes pour les saltimbanques
Qui apprennent Molière, Berlioz ou Pascal
sur un tas d'effigies qui tapissent leurs planques,
Et Donna l'estivale dans la merko coupé,
Et cathy entre toutes, fille de la campagne,
Neroli volatil à l'adieu chaloupé,
Un cheveu de citrus et le vent m'accompagne
Sur la boucle léchant la tangente des fous.
Mon enceinte et puis rien, une libre scansion
De gommer à coup d'ongles, le coeur en-dessous,
Cet alias, un fiasco, et points de suspension...