Par les rues encrassées que la tempête essuie
J'avançai, le pas haut, vers un abri lointain
Quand inconscient j'offris, d'un mouvement certain,
A un joli minois un coin de parapluie.
La belle demoiselle, ayant peur que je fuie,
M'aggripa fermement de sa poigne d'étain
Et j'humais, ennivré, son long cheveu châtain
Qui battait ma joue sans que cela ne m'ennuie.
Chemin faisant, on joint le foyer de la belle
Qui pour unique adieu, de sa toison rebelle
M'effleure le visage - et sourit ardemment...
Depuis, même quand le soleil d'albâtre plombe,
Je sors le parapluie sous le bras constamment
Et prie les Dieux tout bas pour qu'une averse tombe.
J'avançai, le pas haut, vers un abri lointain
Quand inconscient j'offris, d'un mouvement certain,
A un joli minois un coin de parapluie.
La belle demoiselle, ayant peur que je fuie,
M'aggripa fermement de sa poigne d'étain
Et j'humais, ennivré, son long cheveu châtain
Qui battait ma joue sans que cela ne m'ennuie.
Chemin faisant, on joint le foyer de la belle
Qui pour unique adieu, de sa toison rebelle
M'effleure le visage - et sourit ardemment...
Depuis, même quand le soleil d'albâtre plombe,
Je sors le parapluie sous le bras constamment
Et prie les Dieux tout bas pour qu'une averse tombe.
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