*A l'ombre du spectacle, la vie,ses frasquesUne rumeur rauqueLa plainte portée à dos d'hommeUn rire éclatant recueilli viteDans l'humus de l'automneC'est là que couve la prochaine noblesseDans les entrailles vives du peuple secretL'ange du désir vainLes ailes brûlées s'en vientLécher les plaies du faux amourDans l'ombre de...

captaim Blog
*Ma toute tendre viensAu confluent des deux mersLe verdoyant soutientLes amants solitairesEt sereins passonsLes bornes de l'apocalypse.*
*A qui ne sent frémirDans la fissure du tempsLa musique des sphèresQue dire et pourtantSi le gitan déchireLa page de l'instantSauras-tu encore lireDans les lignes du vent:Un chant meurt et crépite.*
*Aller par coeur je saisAu mont sacréCaresser ta fleurSans la blesserInfuse mon ardeur est sucrée.*
*Quand l'esprit seul parleA l'autre bout de la nuitJ'entend perler tes larmesUn vent de feu brûle la clôtureEt m'arrime à l'angeQu'il est dur alors et tendre De s'attarder outre mesureA partager le pain durSens-tu frémir l'or ?*
*Quand finira le bel incendieJ'aurai rougi mon orEt pour le tout perdu la partieQuand ton coeur m'aura envahiJe mourrai alorsSans jamais être d'iciJe suis.*
*"...Le poète est consumé par l'âme et le coeurSon écriture est enchaînée à sa vieAucun échappatoire : il appartient à dieu, il est son martyrCet homme est un peuplier qui suit le rythme du ventIl porte des chaussures gitanes à talon hautOn voit son esprit trébucher le long de la chausséeJ'ai connu quelques grands poètesCe sont des vagabonds d...
*Tout nous empêche et pourtant rienNous parmi les vauriens de la dècheFaut-il bras tombés prendre le tienEt ne pleurer plus qu'à larmes sèchesLà où le poème s'arrêteVraie la vie s'arrimeIl faut poser sa têteEt semer la rime"J'ai vu un jardin qui n'était qu'un cielAu bord de l'ondoiement des cimesAvec en bas l'apaisement...
*« Entre la lumière d'Homère Et l'ombre de DanteSemblaient vivre et rêverEn discordante concordeCes jeunes héros de la penséeBalancés entre la certitudeEt le mystère, entre l'acte présentet l'acte futur... »D'annunzioEntre la noblesse du refusEt l'effusion de vieSuspend ta joieDans la faille du malentendu.Vois!*
*Mes scories offertes au noir de l'oeuvreJe brûle iciSur le bûcher de l'instantJe ne suis qu'un feu coulantLes jours tranquilles de mes lavesC'est parcequ'au delàNous sommes jusqu'au cou les ailes prisesDans la glue des pistes d'envolJe suis l'étranger luminaireA l'unie versatilité contraireAu reste du toutN'est que...
Pour les enfants perdus
Notre monde est peut-être ,plus qu'il ne le pense,sauvé encore des barbaries de la masse et de la machine par le chant peu écouté des poètes.Tout croulerait-il sur notre terre,que les mots des poètes auraient encore le pouvoir de préserver la semence de vie,parce que quelqu'uns,au secret de leur coeur,recevant l'illumination de la présence,l'auront restituée avec reconnaissance,avec amour,à Celui qui la leur avait donné" Patrice de la Tour du Pin. "Si la pratique de l'alchimie revient à philosopher avec le feu,l'expérience poétique mène à ressentir,parler et vivre par le feu" Jean-Luc Maxence