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Faux airs de rien

Posté par captaim, 24 septembre 2009 · 435 visite(s)

*





J'ai vie le feu d'où la joie
Le peu que j'en soit
C'est le noeud où se noie
Ma voix pavée d'orgueil

Dans l'affre des hordes
Le vent gémit au coin
Il se peut qu'il morde
A la couenne du destin

...


Vint la vire toute voletante
Dans le tracas-da du jour
Je tiens la mort à bras cadabra
Pour dite et en parfait accord

Il comme tout se peut
Jusqu'à l'éclat d'inspir
Que ma graine explose
Où je se retire

Dans la moiteur exquise
De ta raison close
Je brumatise
Nos métamorphoses

...

Vivre au raz de la rue
Parmi l'envisageable
C'est percer la foule
Au jamais du regard

...







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Ma photo

Pour les enfants perdus

Notre monde est peut-être ,plus qu'il ne le pense,sauvé encore des barbaries de la masse et de la machine par le chant peu écouté des poètes.Tout croulerait-il sur notre terre,que les mots des poètes auraient encore le pouvoir de préserver la semence de vie,parce que quelqu'uns,au secret de leur coeur,recevant l'illumination de la présence,l'auront restituée avec reconnaissance,avec amour,à Celui qui la leur avait donné" Patrice de la Tour du Pin. "Si la pratique de l'alchimie revient à philosopher avec le feu,l'expérience poétique mène à ressentir,parler et vivre par le feu" Jean-Luc Maxence