*
A l'ombre du spectacle, la vie,ses frasques
Une rumeur rauque
La plainte portée à dos d'homme
Un rire éclatant recueilli vite
Dans l'humus de l'automne
C'est là que couve la prochaine noblesse
Dans les entrailles vives du peuple secret
L'ange du désir vain
Les ailes brûlées s'en vient
Lécher les plaies du faux amour
Dans l'ombre de vos coeurs
Avant l'épreuve cruciale du feu...
La vie est morte, hého!
Son long corps païen s'affaisse
Dans le temple sylvestre
Tu pleures encore ta vieille peau
Au vertige de l'automne tangue
L'ancienne tristesse mouillée
Pour une rosée de joie neuve
Tu reprends corps et langue
Met des fleurs sur ta vie pâle
Met du coeur dans ton âme
Ta dépouille, ses sueurs lourdes
Jetée en pature au festin de la bête
Un râle sans écho dans le ciel sourd
Hé, Marie Madeleine, le silence te pèse
J'ai brûlé mon argot
A vos dernières rengaines
J'ai noyé mes mots
Au plus secret de la peine
Et plus rien ne me peine
Que cette peine d'être
Dans la blessure du monde
Ton regret et sa joie
Souviens-toi de l'éclat blanc
La nuée des anges d'autrefois
C'est à reflet que tu témoignes
Bien pâle et pourtant
Sans regret ou alors profond
De longues ailes cendrées
Pose sur ton cri un trait:
Il faut rendre l'âme
Au coeur du coeur
Dans le feu principiel
Dans les voiles du vent annonciateur
Tout seras balayé
Vas dire aux mauvais de la ville basse
Afin qu'ils se réjouissent:
"Je suis mort ce matin"
Annonce la bonne nouvelle:
Il est mort dans son baratin
Et n'avait pas d'ailes
...Pour les ribambelles qui là haut chancellent
Tout les bouts de bonne ficelle
Les ritournelles...
L'éclair noir n'eut aucun éclat
Sans fracas meurs en douce
A ce monde qui te rejetât
Tu es venu calme impossibilité
Dans les bras morts du miroir
Tu n'auras embrassé que ta frousse
La chair est troublante, hélas?
Je ne lirai pas tout vos livres
Toute étreinte est fractale
Qui te renvoie à tes réflexions
De la fleur vois le déclin
Dans l'indifférence végétale
Pose ton grain
Dans l'humide du ventre
Faut-il mon Dieu encore descendre
Dans l'opacité des corps
Et pour quel illusoire grisou?
Mon lait s'écoule sous les sarcasmes
Seigneur j'ai mal à la carcasse
Et ma flamme vacille
Dans la litanie des siècles
Un moulin triste broie
Tes maux de tête
Un poète en faillite hé!
La vaine mort dans tes veines
Un silence de mort plane
Sur ton bel orgueil mort
Te voilà plus que mort, certain
Dans la vérité calme des morts
Le beau mort de l'amour mort
Le soleil mort de l'éternelle nuit
Demeure précis tueur de regrets
Dans la vacuité des autres, insensible
Aux douleurs d'os, soit
L'apôtre des dernières noces
Là où la tête bute
Dans les basses voltiges
Des volutes du mensonge
Fais le mort
O brouilleur de pistes
La carte te déchire
Et ta chair brûle
Mais tu veilles encore.
*
A l'ombre du spectacle, la vie,ses frasques
Une rumeur rauque
La plainte portée à dos d'homme
Un rire éclatant recueilli vite
Dans l'humus de l'automne
C'est là que couve la prochaine noblesse
Dans les entrailles vives du peuple secret
L'ange du désir vain
Les ailes brûlées s'en vient
Lécher les plaies du faux amour
Dans l'ombre de vos coeurs
Avant l'épreuve cruciale du feu...
La vie est morte, hého!
Son long corps païen s'affaisse
Dans le temple sylvestre
Tu pleures encore ta vieille peau
Au vertige de l'automne tangue
L'ancienne tristesse mouillée
Pour une rosée de joie neuve
Tu reprends corps et langue
Met des fleurs sur ta vie pâle
Met du coeur dans ton âme
Ta dépouille, ses sueurs lourdes
Jetée en pature au festin de la bête
Un râle sans écho dans le ciel sourd
Hé, Marie Madeleine, le silence te pèse
J'ai brûlé mon argot
A vos dernières rengaines
J'ai noyé mes mots
Au plus secret de la peine
Et plus rien ne me peine
Que cette peine d'être
Dans la blessure du monde
Ton regret et sa joie
Souviens-toi de l'éclat blanc
La nuée des anges d'autrefois
C'est à reflet que tu témoignes
Bien pâle et pourtant
Sans regret ou alors profond
De longues ailes cendrées
Pose sur ton cri un trait:
Il faut rendre l'âme
Au coeur du coeur
Dans le feu principiel
Dans les voiles du vent annonciateur
Tout seras balayé
Vas dire aux mauvais de la ville basse
Afin qu'ils se réjouissent:
"Je suis mort ce matin"
Annonce la bonne nouvelle:
Il est mort dans son baratin
Et n'avait pas d'ailes
...Pour les ribambelles qui là haut chancellent
Tout les bouts de bonne ficelle
Les ritournelles...
L'éclair noir n'eut aucun éclat
Sans fracas meurs en douce
A ce monde qui te rejetât
Tu es venu calme impossibilité
Dans les bras morts du miroir
Tu n'auras embrassé que ta frousse
La chair est troublante, hélas?
Je ne lirai pas tout vos livres
Toute étreinte est fractale
Qui te renvoie à tes réflexions
De la fleur vois le déclin
Dans l'indifférence végétale
Pose ton grain
Dans l'humide du ventre
Faut-il mon Dieu encore descendre
Dans l'opacité des corps
Et pour quel illusoire grisou?
Mon lait s'écoule sous les sarcasmes
Seigneur j'ai mal à la carcasse
Et ma flamme vacille
Dans la litanie des siècles
Un moulin triste broie
Tes maux de tête
Un poète en faillite hé!
La vaine mort dans tes veines
Un silence de mort plane
Sur ton bel orgueil mort
Te voilà plus que mort, certain
Dans la vérité calme des morts
Le beau mort de l'amour mort
Le soleil mort de l'éternelle nuit
Demeure précis tueur de regrets
Dans la vacuité des autres, insensible
Aux douleurs d'os, soit
L'apôtre des dernières noces
Là où la tête bute
Dans les basses voltiges
Des volutes du mensonge
Fais le mort
O brouilleur de pistes
La carte te déchire
Et ta chair brûle
Mais tu veilles encore.
*
- hasia aime ceci
Si beau.
Si pur.
Si bouleversant.
hasia