Heureux jour enfin à ma porte
qui s'annoçait depuis déjà des lunes
Lui qui me presse et qui m'exorte
D'oublier rancoeurs et rancunes
Ainsi couchant mes vers sur les pixels
je n'aspire qu'à voguer vers l'âme
Lançant d'un élan perpétuel
mes doutes et mes pudeurs aux flammes
Souffrez que je dise ici
Ce qui me jette hors de moi
Le commerce et l'économie
font de bien mauvais rois
Et je m'insurge de toujours à jamais
contre les dictats de ces barbares
Je me retrancherai en mes palais
que sont la nature et les arts
Ils viendront pour mettre à sac la beauté du monde
Nul ne pourra arrêter leur machine de guerre
J'entends déjà tuyères et diésels qui grondent
impatients de violer la terre
Peut-être nous appartient-il de lever le glaive de la sagesse
De mettre notre éloquence au service de la raison
Car oui, nous possèdons l'ultime richesse
La toute puissance de l'effet papillon
qui s'annoçait depuis déjà des lunes
Lui qui me presse et qui m'exorte
D'oublier rancoeurs et rancunes
Ainsi couchant mes vers sur les pixels
je n'aspire qu'à voguer vers l'âme
Lançant d'un élan perpétuel
mes doutes et mes pudeurs aux flammes
Souffrez que je dise ici
Ce qui me jette hors de moi
Le commerce et l'économie
font de bien mauvais rois
Et je m'insurge de toujours à jamais
contre les dictats de ces barbares
Je me retrancherai en mes palais
que sont la nature et les arts
Ils viendront pour mettre à sac la beauté du monde
Nul ne pourra arrêter leur machine de guerre
J'entends déjà tuyères et diésels qui grondent
impatients de violer la terre
Peut-être nous appartient-il de lever le glaive de la sagesse
De mettre notre éloquence au service de la raison
Car oui, nous possèdons l'ultime richesse
La toute puissance de l'effet papillon