Une fois de plus au rendez-vous, vent debout, contre ces hordes de vandales qui maltraitent leur sujet : la poésie
Une fois de plus, notre comité, fort de ses trois membres dictatorialement élus, se permet de vous proposer une re-lecture d'un poème paru sur un site concurrent (peu importe lequel notre dessein n'étant pas de polémiquer, hein !! Tollelege !! ) :
TEXTE D'ORIGINE RETRANSCRIT DANS SON INTEGRITE
Barbe noire le pirate
Le rire qui salit de graillons sa bedaine
Sent l’ail, les épices et relents de tafia
Désertant le zinc sale, même les deux tibias
Et le crâne de mort veulent fuir son haleine
On ne connaîtra plus le bruit que fait la mouche
En piqué suicidaire car chemise à jabot
Et liquette crasseuse, ont besoin d’un rabot
Pour râper les copeaux d’une crasse farouche
Son perroquet aussi, d’habitude bavard
Redoute la grenaille car sous les brocards
Barbe noire fait feu, et perce quelque rate
Dans l’infâme bouiboui, trône haut le portrait
Il y a longtemps déjà, du capitaine crochet
Et l’on jure en crachant d’être ami du pirate
RE-LECTURE PROPOSEE PAR LE CACCPMP
"Forêt Noire" la chatte
récit animalier
La gadoue a sali de taches ta bedaine
Quel rustre es-tu minou pour traîner sur les tas !
Où les sales chiendents dans ton pelage ras
Plantent leurs vilains crocs dans ta naïve laine
Par tes exhalaisons tu fais fuir cette mouche
Qui pourtant de la merde en a dans le jabot
Laisse tomber ce gant, opte pour un rabot
Fais pas braire chaton ! tu vas prendre une douche !
Même ton stérilet pour le coup bien bavard
S'échappe par le col en murmurant brocard :
"Forêt Noire alentour tu dilates les rates ! "
Nous dit-il mais encor : "de mars à février
Sans toi minou le jour serait bête à pleurer
Passe la caravane et se lèchent les chattes ! "
C'est beaucoup moins mauvais, non ?
La pudibonderie -doublée de sa comparse la médiocrité- ne passera pas sur le corps du :
CACCPMP