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Message hyper-important du CACCPMP (IV)

Posté par lalsaco, 30 novembre 2009 · 606 visite(s)

Le CACCPMP, dans son immense prodigalité, tient à octroyer une tribune à un jeune auteur, Cyril (12 ans édemi d’âge), pour étrenner une nouvelle série de poésies regroupées sous le générique suivant : « mon premier herbier-abécédaire en images » ;

Cher Cyril, pourquoi cette idée d’herbier ?
« J’ai voulu par ce biais esquisser une description de la dérision, par la métaphore d’une belle fleur vénéneuse qu’on voudrait cueillir, non sans risques, comme la dérision qu’on pratique à ses risques et périls aux dépens d’un tiers »

citation connexe :
« De la même manière que l’on cueille la beauté faite fleur, on plaisante avec des gens “plaisantables” ! quoi de plus normal ? what else ? »

Georges Clooney in Nespresso (le film, sur vos écrans horizon janvier 2010)



Image IPB

A comme Aimrysse (nom masculin) : qui est réputé pour être susceptible au possible, manifestant sa désapprobation quand on effleure ses pétales par la sécrétion d'une bile noire au niveau du pistil ; fleur ornementale de premier plan ;

Casting : le petit Cyril dans son propre rôle, la Sagesse populaire dans son propre rôle

Cyril :
Sagesse populaire ordonna que je fisse
Du temps de ma verdeur, par trop attention
M’intimant sans arrêt cette précaution :

Sagesse populaire :
« De ne jamais traîner du côté de l’Aimrysse !

« Garde-toi bien petit, d’y hasarder tes guêtres
Car cent fois à ce jeu d’autres furent défaits
Les maux qu’on lui connaît ne sont guère surfaits
On en dit pis que mal des hysopes aux hêtres !

« Non qu’il portât jamais disgrâce en la prairie
- Le teint vert chlorophylle et la tige au compas -
Si beau que d’y toucher semblerait ici-bas
Des moins mortels péchés commis en une vie…

« Mais pourtant, garde-t’en, car même la plu-ie
Au goutte-à-goutte hésite, est-ce assez ? pas assez ?
Car “trop peu” c’est torture, et “trop” la mort, tu sais ?
Il est le végétal de la parcimonie !

« L’Aimrysse est hydrophobe, au trop-plein il déborde
D’une humeur qui jadis, sous Ambroise Paré
L’on nommait bile noire,

Cyril :
« un danger dans le pré ?
Mérite-t-il vraiment cet alarmant exorde ? »

Sagesse populaire :
« Oui-da petit Connard-yril, sache que par sa glaire
Au pourpre du péché tu seras confondu
D’avoir osé toucher ce beau fruit défendu
Tu porteras stigmate au suc atrabilaire !!!!

« De cueillir la beauté comme on cueille une rose
Quand elle est vénéneuse à l’envers du pistil
Nul œil n’est prévenu, de la prunelle au cil
Contre les mauvais tours de toute anamorphose

« Le paraître est menteur, - comprends l’analogie
Il rit, il bat, il vainc, il n’est que faux-semblant
Sache que la plu-ie, Aimrysse maintenant
Épandra ses bienfaits et non son ironie !!!! »





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