Suite à " Vol de nuit " d'Eglantine

Chers tlpsiens, une fois n'est pas coutume, aujourd'hui le "créateur" du CACCPMP va mettre un bémol un instant à ses facéties certes des plus joyeuses, pour laisser place à un Lalsaco des plus sérieux ;
En effet, le 18 juillet 2009, une tlpsienne nommée Eglantine, avait fait paraître un texte dédié à son frère ;
Je ne m'étendrai pas sur les circonstances dans lesquelles ont été écrites ces lignes, toute personne douée de raison comprendra ;
A l'époque, le 18 juillet, je n'ai pas souvenir d'avoir lu ce poème en question, ce n'est que très récemment, sur le site Harmonie, que je suis resté coi, pétri d'émotion à la lecture ;
J'en ai fait part à Eglantine, avec qui j'ai échangé quelques mots cordiaux ;

Le texte original est le suivant :
Posté 18 juillet 2009 - 09:43

VOL DE NUIT

Il est deux heures du matin et je ne dors pas
je me sens l'âme grise si toutefois elle est là
si je ne l'ai pas perdue à forçe de l'ignorer
C'est étrange ce soir je repensais à toi
un peu plus que ces jours déjà passé sans toi
C'est l'été à paris et on rit dans les rues
est ce que tu te souviens de ta dernière joie ?

Je suis allée recemment revoir le petit frère
il a beaucoup grandit , il ressemble à son père
Oui, et je voulais te dire que j'attends un enfant
j'ai vu son petit coeur, tu n'y serais pas indifférent
La dernière fois tu m'avais dit qu'il fallait surtout vivre
je vis sur une dune où se baignent nos chemins
As-tu toujours la carte pour venir jusqu'à moi ?

Jean viens de se réveiller il m'appelle de la chambre
tu ne le connait pas c'est vrai, j'ai tendance à l'oublier
le temps des fois se mélange je ne sais plus les années
oh, avant que je n'éteigne je voulais te remercier
pour la lettre que tu m'as laisser, merci d'avoir expliqué
Je suis contente que tu es trouvé l'antidote à ta peine
le reste, ce n'est que des regrets une lumière allumée.

Chère Eglantine, votre texte, vous le savez je vous l'ai dit, m'a profondément bouleversé ;
Vous connaissez ma sincérité face à l'émotion que suscite cette poésie, aussi, je me suis permis d'écrire -en manière de poème- un commentaire :

Suite à vol de nuit

à Eglantine

Quand l'homme ne peut plus combattre sa misère
Quand il marche, hagard sur des charbons ardents
Vulcain rogne et défait le lien de ses dents
Laissant des jours heureux les cendres de naguère

Quand l'homme est éprouvé, plus que tout autre hère
Quand de tous ses non-dits il compte les arpents
- Comme ployaient jadis sous maints fardeaux pesants
Ses bras dont la vigueur n'était guère en jachère !

Il s'envole de nuit ! pour son dernier combat
Lassé des faux-semblants, du grand jour scélérat
Petit ange s'en va dans la nuit du silence...

Nul ne saura jamais à quelle ombre au décor
L'on devra ce tourment, cette cruelle absence
Cachés dans les tréfonds tel un sombre trésor...