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Auto-modération à la sauce provençale (avec une pincée de Se(l)mha)

Posté par lalsaco, 29 novembre 2009 · 586 visite(s)

Auto-modération à la sauce provençale ( avec une pincée de Se(l)mha )

Tim, laissez-moi vous conter une love-story entre deux tipsiens : Semha et Jean-Luc78


la scène se joue dans cette bonne vieille ville alsacienne d' " Ottagenbert-keschtat "
( note de Tim : pour ceux qui connaissent pas, c'est vraiment trop la honte )


Jean-Luc78,

Cui ! Q.I. ! Cui ! je descends de ma branche
Oiseau de bon aloi qui s'en paye une tranche

Semha,

Quel goujat faites-vous, vous grognez en spahi
Médisez en chameau de mon cul...

Jean-Luc78,

... hi ! hi ! hi !
Puritaine en tous points, vous fendez-vous de l'être ?
D'un pas sûr vous marchez mais au pied de la lettre !
Je ne suis qu'un oiseau, pensant par ses " cui "
Jeter les nobles ponts du cul-blanc au Q.I.
Et s'il faut - pour ce faire - enchérir en vulgaire
Puis salir en pourceau le troupeau, le grégaire
Je le fais bien content ; ma dîme est en raison
Dirècte de la foi qui dicte mon blason
Quand dans l'oeil virtuel des belles créatures
J'y lis comme une invite aux ébats, aux postures
Ce me comble, au grand dam du mari trop absent
- Dix sur dix des deux yeux, mais cocu cent pour cent
Or ce claque effronté, jusqu'alors libertaire
On voudrait nous l'ôter ou bien le faire taire ?

Semha,

Je ne file - ô jamais ! de claques au manant
J'alerte le Dieu Tim qui s'en charge au tournant !

Jean-Luc78,

Voilà le bon filon pour qui gagne aux bons zèles
Les pouvoirs des grands clercs sont les poings des donzelles
Quand tourne le zéphyr, se troussent les jupons
Aussi haut que les " a cappella " des répons !

Semha,

Je ne porte - apprends-le - de jupe ou de jupette
Sache que mes jupons sont bannis à perpette
Je suis " Femme Actuelle ", ainsi mon seul verset
N'est autre que celui qu'escamote un corset !

Tim, Holà ! ça devient lyrique et chiant, ça dévie du propos. J'vais recentrer tout ça. Tiens ! une love-story entre Semha et Jean-Luc, mmmmm ! j'en salive par avance !

Semha,

Aimons-nous à rebours, remontons l'onde trouble
Du Styx à la Volga, du franc feu jusqu'au rouble
Mes regards dans tes yeux ; réponds-moi mon Jean-Luc
- M'aimeras-tu profond à l'envers du mot luc ?

Tim, Oh ! Putain ! J'l'ai trop recentrée la candide Semha. J'l'ai trop chauffée ! J'en ai fait une vénale du cul ! J'crois qu'j'vais lui laisser d'la bande... ( à l'intention des ligues de vertu, la bande est un terme maritime qui désigne l'inclinaison que prend un navire ). Reprenons le dernier distique :

Semha,

Mes regards dans tes yeux, réponds-moi mon Jean-Luc
- M'aimeras-tu vraiment envers tout ( ???? ) ... cher Jean-Luc ?

Tim, C'est pas du grand art, je sais, mais on a évité le pire !
Poursuivons ! ( tas d'couillons )
Semha accepte le caramel mou que lui tend Jean-Luc. Mou comme le sexe de Jean-Luc mais ce n'est pas le sexe de Jean-Luc c'est juste un caramel mou qui heurte l'élocution de Semha. Vous comprendrez pourquoi infra.

Semha,

( avisant le paquet de caramels presque vide )
Pauv(w)es cons ! pauv(w)es choux ! pauv(w)es si pauv(w)es h(y)ères !

Jean-Luc,

( parlant des caramels )
En auras-tu ton soûl demain jusqu'à Hyères !

Tim, C'est pitoyable comme procédé, je sais, mais allez trouver une rime riche à la bonne vieille ville de Hyères ( la ville de Semha ) !!! tas d'crétins !! de plus on n'a pas idée de vivre dans pareil patelin, c'est pas humain ; moi par exemple j'vis à Oberhausbergen (67) et j'emmerde personne, et surtout pas les poètes dont je ne suis jamais la muse de toute manière... allez savoir pourquoi
Manifestement, Semha caresse le projet de rentrer chez elle ; à vrai dire, c'était pas planifié, ça s'est décidé comme ça, à la faveur des événements, un peu au hasard de la rime... sais pas moi... liberté à chacun d'y voir les prémices d'une rupture ou tout simplement elle veut rentrer chez elle car à Oberhausbergen il fait froid et qu'on s'emmerde dru... est-ce que j'sais, moi !!
Sinon, c'est pas mal jusqu'à présent. Semha est bien disposée à l'égard de Jean-Luc même si elle projette de rentrer le lendemain. On dirait du François Ozon. A charge pour Jean-Luc de la retenir. Il va répondre quoi, c'grand dadais : c'est l'genre à chier dans son froc en pareil cas, ou bien... ou bien à éjaculer précocement, ouais... ouais... la seconde option, ça va être drôle !

Semha,

( lyrique et exaltée )
Au rang des nouveautés qui sauraient me tenir
Je n'en vois que fort peu portant à s'abstenir
Faisons-le ! vivons-le ! courons-le ce rallye
Nous boirons de la coupe en or jusqu'à la lie...

Jean-Luc,

( à côté de la plaque )
( ?????? )
Pourquoi me condamner ? crier à " l'hallali " !!!
Le cerf n'est pas de bois, son rut n'a pas molli !!!

Semha,

( ??? )
Dois-je pour t'enflammer, me montrer explicite
Te traiter d'enculé ! cela - je sais - t'excite !
Ou te faire enrager, suçant ma " choupa-choups "
Et tourner maintes fois ma langue dans ma...

Jean-Luc,

( chaud comme la braise )
... mâche !... oups !!!

Tim, Je crois que jean-Luc s'est ouij dessus, oups !

Semha,

( ??? )
Se put-il que " ma choups " fût un cri militaire ?
Auquel cas je le souffre en sus de ne le taire

Jean-Luc,

( honteux, tentant de garder le décorum )
Si, si, si... ma Sissi ! guttural tel King-Kong
C'est un cri fort commun qu'on doit au Viêt-cong !

Semha,

( ??? puis souriante )
Qu'est-ce donc que ce don contrefait en manie ?
Qui confine - ô my lord - à la my -thomanie
Et pourquoi demeurer droit comme un demeuré ,
Etes-vous fol ? est-ce un coup de dé -cérébré ?

Jean-Luc,

( flagorneur et servile )
Je me suis déboîté, faisant les pieds de grue
Quelque maigre osselet, tandis que dans la rue
Tout à l'heure on allait et venait des entours
Je te vis émerger dans tes plus beaux atours !

Semha,

( il y a " aiguille sous ruche ", qu'elle se dit la môme )
C'est gentil.... scélérat ! à deux en la demeure
Nous sommes arrivés en couple ; que je meure !!!
Si je mens...

Jean-Luc,

( gardant la face autant que faire se peut, rappelons qu'il a une tache de 5 cm sur son pantalon )
... comprends-moi, telle est la déité
Comme un doux présage un avant-goût de beauté
Sème sur son chemin les jours de bon augure
Les ferments merveilleux du beau qu'il préfigure

Semha,

( gouailleuse )
Toi, t'as envie d'tirer un coup !

Tim, Quoi ? j'vais t'modérer le larynx, tu vas voir !
Reprenons...

Semha,

Je répète, on dirait un col blanc lourd d'empois
Veillant sur ses acquis comme sur ses deux pois
( captivée par l'entre-jambes de JL momentanément torturé )
Qu'as-tu donc à palper ? Seigneur, est-ce la gale ?
Qui de tes deux objets s'amuse et se régale !

Jean-Luc,

Mais nan, nan, pas du tout, seulement des remous
Car faire bonne chère à terme rend tout mous
Les plus durs des matafs fort rompus aux marées
Mais faibles vis-à-vis des mets et des denrées !

Semha,

Vous avez mal au bide ? éructez en douceur
Si le rot ne sort pas, qu'il prenne l'ascenceur
Et descende aux bas-fonds, quand cela vous élance
Je ne vous tiens rigueur de cette flatulence !

Tim, là on devient scato ! ne pourraient-ils pas s'aimer sans verser dans la caricature ? Jean-Luc essaie de gagner du temps, à s'palper les bijoux ; il n'aurait rien contre un foehn qu'il se braquerait en direction de sa tache de liquide séminal, car je me permets de vous rappeler qu'il s'agit là d'un grand moment de solitude et que c'est ça le problème focal, et pas ses quelques désordres intestinaux imaginaires !

Jean-Luc,

( attestant le ciel, crispant ses poings vers Dieu qui le prend en pitié et découvrant sa tache )
Pourquoi me dire " vous " ? c'est moi ton réjoui !
Jean-Luc tel qu'en lui-même...

Semha,

( avisant la tache )
... avez-vous donc joui ?
De tristes faux-semblants ont lâchés vos deux serres
Vous souffrez du bas-ventre et non point des viscères !!!

Jean-Luc,

Nous voilà démasqués, Popaul

Popaul,

Ah ! merde ! moi qui pensais sortir de mon écrin ce soir !

Semha,

Eh ben ! tu peux t'le foutre sur l'épaule !

Popaul,

sale coup pour la fanfare !

Jean-Luc,

et pour mes grelots , ouais !!!

Tim, Après ces événements, Semha fit la tronche à Jean-Luc 40 jours et 40 nuits ( les femmes cherchez pas à comprendre ). Lors de leurs retrouvailles, Jean-Luc eut tant assuré qu'ils eurent quarante enfants du même lit ( 40 fois 9 mois ça nous fait 30 années ininterrompues de carnet rose à remplir ). C'est dire si c'est chiant la paternité ; ainsi Jean-Luc sombra dans l'éthylisme légitime et dans les jeux de vieux ( du style SUDOKU ).

La prochaine fois je vous conterai L'amour à cent à l'heure dans une DS 23 injection électronique. Et là, j'vais m'lâcher, parole de Tim !




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