« Dis-moi, Agathe...»
Je contemple Paris des hauteurs de Puteaux.
Il est tôt et les toits du côté de Suresnes
Tachent le ciel violet. Leur masse riveraine
Va se perdre, au-delà, dans le gris sfumato
De cette aube d'hiver, froide comme un couteau.
Le passant frissonnant que la bruine enchifrène
A bientôt disparu et son ombre incertaine
Se fond dans le néant de son incognito.
Combien d'illusions, de vanités, de feintes,
De larmes ravalées, de peurs, combien de plaintes,
Entre ces murs où meurt l'espoir à peine né ?
Et le sol est sali comme après une fête,
C'est le début d'un jour, c'est la fin d'une année.
Où est le « paradis parfumé » du poète ?
(25/12/03)
Je contemple Paris des hauteurs de Puteaux.
Il est tôt et les toits du côté de Suresnes
Tachent le ciel violet. Leur masse riveraine
Va se perdre, au-delà, dans le gris sfumato
De cette aube d'hiver, froide comme un couteau.
Le passant frissonnant que la bruine enchifrène
A bientôt disparu et son ombre incertaine
Se fond dans le néant de son incognito.
Combien d'illusions, de vanités, de feintes,
De larmes ravalées, de peurs, combien de plaintes,
Entre ces murs où meurt l'espoir à peine né ?
Et le sol est sali comme après une fête,
C'est le début d'un jour, c'est la fin d'une année.
Où est le « paradis parfumé » du poète ?
(25/12/03)